Ayant essuyé un refus catégorique de la part de la firme de Cupertino, qui n'a pas manqué d'être critiquée pour sa décision mais également soutenue au titre de La Défense de la vie privée, le FBI a pris une autre voie pour débloquer le téléphone.
L'iPhone piraté par une entreprise israélienne
Pour le FBI, les informations contenues dans l'iPhone de l'un des trois assaillants étaient cruciales. Il s'avérera par la suite que les enquêteurs n'avaient pas totalement raison et que le téléphone ne comportait pas des données importantes pour l'enquête. C'est ce qu'a confirmé le 8 mai 2017 Dianne Feinstein, femme politique américaine, qui siège au Comité en charge de la supervision du FBI.Elle a également annoncé que la protection interne de l'iPhone, où les données sont protégées par une clé de cryptage, a été craquée par une entreprise israélienne : Cellebrite. Cette dernière a créé une porte dérobée dans l'iPhone, modèle 5c, permettant aux enquêteurs d'accéder au contenu de la mémoire du téléphone. Une opération qui a coûté cher aux contribuables américains.
900 000 dollars pour pirater l'iPhone
Dianne Feinstein, qui a déclaré "qu'il y avait de bonnes raisons de forcer cet appareil" malgré l'absence de données cruciales, a dévoilé le montant déboursé par le FBI à Cellebrite. Un montant finalement inférieur à celui précédemment supposé de 1,3 million de dollars.L'information viendrait directement de James Foley, directeur du FBI, qui a été entendu le 3 mai 2017. Cellebrite aurait touché 900 000 dollars pour débloquer l'iPhone 5c de la marque à la pomme. Une somme justifiée, selon Dianne Feinstein, en raison du caractère terroriste de l'attaque.