Australie : une nouvelle loi sur la cybersécurité inquiète les géants de la tech

Bastien Contreras
Publié le 10 décembre 2018 à 13h14
Fotolia donnée chiffrée chiffrement

Le gouvernement australien a fait voter une nouvelle loi obligeant les entreprises high-tech à collaborer avec les forces de l'ordre, en cas de menace pour la sécurité. Une mesure jugée préoccupante par des acteurs comme Google ou Facebook, mais aussi par les défenseurs des libertés individuelles.

Jeudi dernier, l'Australie a adopté sa loi controversée sur la cybersécurité. Plusieurs grandes entreprises, telles que Google, Apple ou Facebook, avaient tenté de s'y opposer, finalement en vain.

Coopération obligatoire avec le gouvernement

Cette nouvelle réglementation permettra désormais au gouvernement de demander un accès aux communications chiffrées de diverses applications de messagerie (Messenger, WhatsApp, etc.). L'objectif pour l'administration est de pouvoir enquêter sur des crimes particulièrement graves, tels que le terrorisme ou la pédophilie. Pour justifier cette décision, Canberra s'appuie notamment sur l'exemple de trois hommes accusés d'avoir orchestré des attaques, en échangeant via des systèmes de messagerie.

Par conséquent, les acteurs de la tech devront ouvrir les portes de leur technologie aux forces de l'ordre, soit en assouplissant les protections mises en place, soit en ajoutant une sorte d'espion destiné à la surveillance gouvernementale. Et si ces entreprises refusaient de se plier à cette directive, elles pourraient s'exposer à des amendes de plusieurs millions de dollars.

Les dangers de la nouvelle loi

Du côté de Facebook, Google ou Apple, on voit évidemment d'un mauvais œil cette nouvelle loi. D'après ces entreprises, les contraintes imposées auront pour conséquence de fragiliser leur système, rendu alors plus vulnérable aux attaques de personnes malveillantes.

Par ailleurs, certaines associations de défense des libertés individuelles ont également manifesté leur opposition, craignant que chaque citoyen puisse voir ses discussions espionnées par le gouvernement.

Mais pour le gouvernement australien, il s'agit d'une mesure bénéfique, favorisant la lutte contre la criminalité. Et plus généralement, la réglementation facilite le travail de l'alliance « Five Eyes », qui regroupe les services de renseignement australien, néo-zélandais, britannique, américain et canadien.

Source : FrenchWeb

Bastien Contreras
Par Bastien Contreras

Ingénieur télécom reconverti en rédacteur web. J'écris sur les high tech, les jeux vidéo, l'innovation... J'ai d'ailleurs été responsable d'accélérateur de startups ! Mais je vous réserve aussi d'autres surprises, que vous pourrez découvrir à travers mes articles... Et je suis là aussi si vous voulez parler actu sportive, notamment foot. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme du FIFA, mais ça fait plus mal aux jambes.

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CM35

Jolie dictature mondiale qui se met en place, tranquille…

Carmageddon

Le terrorisme et la pédophilie ont bon dos. Il ne faut pas qu’ils cèdent ! Jamais !
Ce pays liberticide infligera une amende, qu’il en soit ainsi, il ne faut pas la payer.
Ce pays prendra surement la décision de la bloquer, les australiens le contourneront comme Telegram en Russie. Telegram qui ne cédera rien encore une fois se fera bannir en australie aussi.
Cela permettra de faire le tri avec les entreprises suce-boules ou couille-molles. Aucune soumission! Et l’australie va faire quoi contre les logiciels libres ?

Quelques messageries sécurisés :



CM35

Voilà, bien vu. :wink:

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