Impôts : avec le prélèvement à la source, les tentatives de phishing s'intensifient

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 25 janvier 2019 à 18h54
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L'impôt à la source est une trop grande tentation pour les fraudeurs, qui multiplient les tentatives de phising depuis le début de l'année.

L'administration fiscale devait s'y attendre... Les salariés et les fonctionnaires vont petit à petit commencer à constater, après les indépendants et les retraités, les effets du fameux prélèvement à la source, en vigueur depuis le 1er janvier 2019, sur leur fiche de paie. Certains ont même reçu d'étonnants mails qui s'apparentent à une tentative de phishing en bonne et due forme.

Méfiez-vous des demandes de remboursement

Plusieurs contribuables (parfois étrangers !) ont signalé avoir reçu des courriels frauduleux sur Twitter, en prenant le soin de taguer le compte des Finances publiques. La plupart du temps, les messages électroniques sont présentés sous la forme d'un remboursement d'une part de l'impôt auquel aurait droit l'internaute.

Celui-ci est alors invité à cliquer sur un lien (avec le petit coup de pression du délai en plus pour vous pousser à cliquer rapidement) qui permettra aux fraudeurs, en cas de clic, de récupérer vos données personnelles et bancaires, et d'usurper votre identité.






L'impôt à la source... un terrain de jeu pour fraudeurs

Ces tentatives de phishing (ou hameçonnage) paraissent être assez nombreuses et le démarrage officiel du prélèvement à la source semble être une opportunité de choix pour les escrocs du Web, qui parviennent régulièrement à faire mouche. Et les tentatives pourraient désormais être répétées tout au long de l'année, contrairement à l'ancien système d'imposition sur le revenu, dont les arnaques sévissaient surtout au printemps.

Sur Twitter le 11 janvier dernier, les Finances Publiques avaient prévenu les Français, via les réseaux sociaux, que « l'administration fiscale ne procède à aucun remboursement par mail ni ne demande d'informations personnelles par téléphone », tout en conseillant de ne pas répondre à des mails, SMS ou appels de ce type. Au moindre doute, n'hésitez pas à appeler votre centre des finances publiques

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic – Sensible à la cybersécurité, aux télécoms, à l'IA, à l'économie de la Tech, aux réseaux sociaux ou encore aux services en ligne. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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Commentaires (3)
Yves21_haut

En Belgique, ça fait 50 ans que l’on fait cela et aucun problème…

Benson_Junior

A Yves 21 : que l’on fait cela ? Du phishing ? XD
Soit tu n’as pas lu soit tu es belge. Ou les 2 XD

Krypton_80

Le plus sûr c’est d’être non-imposable, comme ça pas d’arnaque possible, y a rien à payer donc rien non plus à rembourser. Macron devrait supprimer carrément cet impôt, les fraudeurs l’auraient dans le c*l, et ça rendrait aussi service aux GJ ! Ils l’ont bien compris depuis longtemps à Monaco.

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