L'impôt à la source est une trop grande tentation pour les fraudeurs, qui multiplient les tentatives de phising depuis le début de l'année.
L'administration fiscale devait s'y attendre... Les salariés et les fonctionnaires vont petit à petit commencer à constater, après les indépendants et les retraités, les effets du fameux prélèvement à la source, en vigueur depuis le 1er janvier 2019, sur leur fiche de paie. Certains ont même reçu d'étonnants mails qui s'apparentent à une tentative de phishing en bonne et due forme.
Méfiez-vous des demandes de remboursement
Plusieurs contribuables (parfois étrangers !) ont signalé avoir reçu des courriels frauduleux sur Twitter, en prenant le soin de taguer le compte des Finances publiques. La plupart du temps, les messages électroniques sont présentés sous la forme d'un remboursement d'une part de l'impôt auquel aurait droit l'internaute.Celui-ci est alors invité à cliquer sur un lien (avec le petit coup de pression du délai en plus pour vous pousser à cliquer rapidement) qui permettra aux fraudeurs, en cas de clic, de récupérer vos données personnelles et bancaires, et d'usurper votre identité.
— thormster ⓥ (@thormster2) 21 janvier 2019
@ImpotsService reçu ça ce matin pour info. pic.twitter.com/gUDtsRYjaL
— Aurelien Binant (@AurelienBinant) 19 janvier 2019
@dgfip_officiel Alors voilà que j'ai reçu l'email ci-dessous (alors que je suis citoyenne et habite en Suisse): vous voudrez peut-être mettre en garde contre cette campagne de phishing qui utilise votre département comme couverture pic.twitter.com/SnMtTdCoSx
— polymnia (@tsuyuha_skate) 17 janvier 2019
Cher(e) client(e) ? 🤔Avec le prélèvement à la source, les #phishing s'intensifient @dgfip_officiel pic.twitter.com/RY7KVyoyYx
— Hissein Tchagrie (@tchagrie) 21 janvier 2019
L'impôt à la source... un terrain de jeu pour fraudeurs
Ces tentatives de phishing (ou hameçonnage) paraissent être assez nombreuses et le démarrage officiel du prélèvement à la source semble être une opportunité de choix pour les escrocs du Web, qui parviennent régulièrement à faire mouche. Et les tentatives pourraient désormais être répétées tout au long de l'année, contrairement à l'ancien système d'imposition sur le revenu, dont les arnaques sévissaient surtout au printemps.Sur Twitter le 11 janvier dernier, les Finances Publiques avaient prévenu les Français, via les réseaux sociaux, que « l'administration fiscale ne procède à aucun remboursement par mail ni ne demande d'informations personnelles par téléphone », tout en conseillant de ne pas répondre à des mails, SMS ou appels de ce type. Au moindre doute, n'hésitez pas à appeler votre centre des finances publiques
L'administration fiscale rappelle qu'elle ne procède à aucun remboursement par mail ni ne demande d'informations personnelles par téléphone : si vous recevez ce type de mails, SMS ou appels, ne répondez pas ! En savoir+ ici -> https://t.co/MX2X53l3xB pic.twitter.com/AObVOOlFqK
— FinancesPubliquesFr (@dgfip_officiel) 11 janvier 2019