Il explique dans un article appelé le « Web est mort, longue vie à Internet » : « C'était inévitable. C'est le cycle du capitalisme. L'histoire des révolutions industrielles, après tout, et celle de batailles pour le contrôle. Une technologie est inventée, elle se répand, mille bourgeons fleurissent et quelqu'un trouve le moyen de les acquérir, en empêchant les autres d'en cultiver de nouvelles. Cela arrive à chaque fois. »
L'avenir serait donc à la consommation d'applications ciblées comme les réseaux sociaux, la presse ou encore des niches qui seront proposées en fonction d'un public visé. Ce point de vue s'attache aussi à montrer que la tendance se couple au fait qu'à l'avenir, les « mobinautes » seront plus nombreux que les internautes.
Selon Wired, cette arrivée massive d'utilisateurs depuis des smartphones va conduire à l'utilisation plus récurrente d'applications plutôt qu'au passage par un navigateur. Pour autant, même si quelques sites rassemblent une grande partie de l'audience, cette vision est en contradiction avec l'essence du Web et pourrait être sévèrement critiquée par les internautes eux-mêmes. Ces derniers pourraient aussi reprocher au magazine de prêcher pour sa paroisse, vu que Wired a son application sur iPad...