Free ne livre pas la ventilation entre ses deux offres mobiles mais il explique seulement que les recrutements « se répartissent de manière globalement équilibrée : entre les deux forfaits, entre les Freenautes et les nouveaux venus ainsi qu'entre abonnements avec portabilité et abonnements avec attribution du numéro ».
Par contre, si le chiffre d'affaires est positif, le groupe tient à préciser que son EBITDA subit une perte de 44 millions d'euros.
Pour ce qui est des objectifs, Free entend poursuivre les déploiements dans les zones à fort trafic et souhaite également à moyen terme atteindre une part de marché de 15 % et ambitionne « à long terme d'atteindre une part de marché de 25 % ». Pour ce faire, il devra notamment répondre aux obligations imposées par l'Arcep en matière de couverture du territoire à l'orée 2014.
Coté concurrence, une partie d'entre elle a déjà dévoilé ses résultats pour la première moitié de l'année. Ainsi, SFR affiche un chiffre d'affaires en baisse de 5,9 %, à 5,761 milliards d'euros en partie à cause de la concurrence accrue sur le marché du mobile et le nombre de cartes SIM livrées a diminué de 53 000 entre le premier et le deuxième trimestre. Quant à Bouygues Télécom, sa filiale B&you continue sa croissance en passant de 253 000 clients à la fin du premier trimestre à 452 000 clients au 30 juin dernier. Toutefois, l'activité mobile de l'opérateur a enregistré une perte nette de 71 000 clients.
Free en progression sur le fixe
Sur le haut débit fixe, Free voit le nombre de ses abonnés augmenter et passer de 4,7 à 5,1 millions de clients. Ce segment représente toujours la majorité du chiffre d'affaires du groupe soit 1 130 millions sur 1 444 millions au total. Quant à son EBITDA, il reste stable. Des résultats encourageants qui permettent à l'opérateur d'espérer atteindre une part de marché haut débit de 25 % à long terme avec une poursuite du dégroupage. Il annonce également qu'il va intensifier ses raccordements sur la fibre optique (notamment grâce à un prêt obtenu auprès de la BEI).
L'opérateur indique avoir ainsi séduit 298 000 nouveaux abonnés (net de résiliations et hors migrations Alice), et se félicite d'avoir enregistré 54 % des recrutements nets sur la période. Même s'il critique le changement de TVA sur les offres Triple-Play, le prix moyen dépensé par un abonné (ARPU) reste stable pour se situer à 35,5 euros. Une valeur qui monte à plus de 38 euros par mois pour les clients de l'offre Freebox Revolution.