Concrètement, le ministre a indiqué que six opérateurs (France Télécom, SFR, Iliad, Covage, Alsatis et une société de projet à créer, Ezyla) devront raccorder d'ici 10 ans plus de 3 400 communes soit près de 57 % des ménages.
Comme prévu, deux milliards d'euros dans le cadre du Grand emprunt seront donc alloués au déploiement de la fibre optique. Les aides de l'Etat seront accordées sous trois formes différentes afin de « stimuler l'investissement » et soutenir les initiatives publiques.
Tout d'abord, l'Etat accordera des prêts pour un montant total fixé à 1 milliard d'euros afin de renforcer la capacité d'investissement des opérateurs. La France débloquera également une enveloppe de 900 millions d'euros afin de développer les projets des collectivités territoriales en matière de déploiement de fibre optique. Ces collectivités pourront se joindre aux opérateurs privés pour organiser le cofinancement des installations notamment dans les zones où la population est moins dense.
Enfin, un soutien de 40 millions d'euros (pouvant être étendu à 100 millions d'euros) sera attribué à la recherche en matière de développement de la diffusion d'Internet via de nouveaux satellites. Cette dernière technologie devrait être utilisée afin que le territoire français ne soit pas constellé de « zones blanches » (régions montagneuse par exemple).