© csp / Shutterstock
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La fin du bouclier tarifaire va avoir une conséquence importante, car à compter du 1er août, les tarifs de l'électricité vont augmenter de 10 %.

Ce n'est évidemment pas une bonne nouvelle pour les ménages français, qui tombe en plein été. Selon nos confrères de France Inter et des Échos, les prix de l'électricité vont grimper de 10 %, et ce, dès le 1er août 2023. Cette information a depuis été confirmée par les ministères de l'Économie et de la Transition énergétique. Une conséquence, attendue et redoutée, de la fin du bouclier tarifaire, mis en place en 2021 par le gouvernement pour préserver le pouvoir d'achat des consommateurs.

Une hausse des tarifs hélas attendue

D'ici quelques jours, les tarifs de l'électricité vont sévèrement augmenter pour les ménages et les petits commerçants, à hauteur de 10 %. Avant d'entériner cette nouvelle augmentation, qui fait suite à celle de 15 % survenue le 1er février dernier, le gouvernement a saisi lundi 17 juillet au soir le Conseil supérieur de l'énergie, de façon formelle.

Nous le disions, cette hausse concerne l'ensemble des ménages français. Quant aux petits commerçants, artisans et entreprises, ils le seront aussi, du moment qu'ils disposent d'un compteur d'une puissance jusqu'à 36 kilovoltampères.

Et si le gouvernement avait initialement prévu de maintenir le bouclier tarifaire jusqu'au début de l'année 2025, il avait aussi indiqué qu'il serait adapté et progressivement allégé. Cette hausse estivale de 10 % n'est donc qu'un début.

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Les ménages français devront dépenser 150 euros de plus par an

Mais alors, combien cette hausse de 10 % va-t-elle peser chez les Français ? En théorie, cette augmentation des tarifs devrait entraîner un surcoût moyen d'environ 150 euros par an, soit 13 euros par mois ou 38 euros par trimestre. En sachant qu'un ménage français dépense en moyenne 1 700 euros en électricité chaque année, on vous laisse faire les comptes. On se rapproche doucement d'une note à 2 000 euros sur 12 mois.

Mais même après cette hausse, il faut savoir que le gouvernement prendra encore à sa charge plus du tiers de la facture. La rigide CRE, la Commission de régulation de l'énergie, recommandait une hausse de… 75 %, ce qui aurait été intenable.

D'autres hausses sont attendues dans les prochains mois et années. La France veut en effet accélérer son désendettement d'ici 2027, et il reste à financer la remise à niveau de notre parc nucléaire. Il est tout à fait possible que ce soit le consommateur qui ait à financer au moins en partie ces deux éléments. EDF pousse en tout cas dans cette direction auprès de Bruno Le Maire.

Source : France Inter