Street View a encore connu une semaine agité : non content de passer pour vaguement voyeur avec ses voitures qui photographient les rues pile au moment où vous marchez sur le trottoir en vous vous grattant énergiquement le nez d'une main (ce qui ne se verra pas puisque votre tête sera floutée) pendant que l'autre porte un sac de course duquel dépasse un lot de 18 rouleaux de papier toilette rose en promotion au supermarché (ça, par contre...), le service souffre toujours de l'affaire des données WiFi récoltées fortuitement jusqu'à cet été. Mardi, la CNIL espagnole a décidé d'attaquer Google en justice pour avoir violé les lois portant la protection des données personnelles, et mercredi, c'est le Canada qui a dit « non » au retour des Google Cars. Pendant ce temps, les voitures voyeuses font leur petit bonhomme (jaune) de chemin en Allemagne, finalement pas si réticente. Quand à la France, on sait désormais ce qu'il en est...
Polémique et vie privée encore, avec Facebook qui s'est encore joliment illustré cette semaine sur ce sujet à l'insu de son plein gré : car si la fuite de données concernait bel et bien l'ID des utilisateurs Facebook, c'est surtout certains éditeurs d'applications qui sont à l'origine du problème. Reste que toutes les raisons sont bonnes pour râler contre le tentaculaire réseau social : ces détracteurs peuvent d'ailleurs désormais supprimer toute trace de Facebook de leur navigation via un plugin pour Google Chrome. Mais après qui vont-ils râler ensuite ?
Pendant ce temps-là, pas à Vera Cruz mais sur le Web, la cyber-population gagne du terrain : selon un récent rapport des Nations Unies, le nombre d'internautes présents sur la toile sera bientôt de 2 milliards, soit près d'un tiers de la population mondiale. Et si l'on part du principe que, comme le dit le vieil adage, « Internet is for porn », on comprend mieux pourquoi le nom de domaine Sex.com s'est revendu cette semaine à pas moins de 13 millions de dollars : eh oui, sur 2 milliards d'internautes, il n'y en a qu'un qui a trouvé le bon filon ! Quoi que...
A loi tordue, contre-attaque farfelue : c'est ainsi qu'on pourrait résumer le nouveau projet des pirates amateurs de BitTorrent qui envisagent d'envoyer un site en orbite pour échapper aux législations sur le copyright qui ont cours dans de nombreux pays. Une idée en totale adéquation avec une certaine loi qu'on ne citera pas mais qui plane elle aussi depuis bien longtemps dans la stratosphère. Attention à la chute quand même, même si le plus dur c'est généralement l'atterrissage !
A la semaine prochaine !