12 000 demandes de suppression en une journée : c'est le chiffre avancé par le site allemand Der Spielger, confirmé dans la foulée par Google. Mis en ligne jeudi dernier, le formulaire lié à l'affaire du droit à l'oubli décidé mi-mai par la Cour européenne de justice a donc attiré les internautes du vieux continent.
Pour Google, la popularité de ce formulaire pourrait poser des difficultés de gestion, puisque chaque requête est censée être examinée de manière manuelle et individuelle. « L'arrêt implique pour Google de faire des arbitrages difficiles entre le droit à l'oubli d'un particulier et le droit à l'information du public » avait expliqué un porte-parole de l'entreprise. Une démarche impossible en automatisant le système.
Rappelons que Google n'a pas donné d'estimation concernant le délai moyen de prise en charge d'une requête, mais les internautes européens souhaitant voir disparaître des résultats de recherche les concernant devront clairement faire preuve de patience.