Rien n'arrête le sémillant Soulja Boy. Une semaine après la sortie de ses deux consoles sous Linux embarquant près de 3 000 jeux, le rappeur rempile avec une console pirate chinoise et la volonté ferme de créer une franchise d'esport.
On a la fibre entrepreneuriale ou on ne l'a pas. Soulja Boy, lui, n'en est pas à son coup d'essai. Le rappeur garnit cette semaine sa boutique en ligne de deux nouvelles consoles très « inspirées », dirons-nous, de certaines consoles chinoises que l'on trouve 100 € moins cher sur AliExpress.
Un re-branding qui ne dit pas son nom
La formule Soulja Boy n'est pas bien compliquée et s'apparenterait presque à du dropshipping. Cette méthode de vente consiste à acheter des biens très peu chers sur le marché chinois, pour les revendre à prix gonflés en Occident. C'est exactement ce que fait le rappeur de Chicago avec ses deux nouveaux modèles : les Retro SouljaBoy Mini et SouljaGame Fuze.La Retro SouljaBoy Mini, vendue 99 $, est une console portable au look très inspiré de la GameBoy Mini, qui contient 508 jeux sur une carte SD. Comme le remarque VG247, on trouve exactement la même, mais cette fois garnie de plus de 1 000 titres, pour très exactement 19 $ chez AliExpress.
Même constat pour la SouljaGame Fuze, qui n'est en réalité rien d'autre que la Fuze Tomahawk F1 : une console de salon chinoise tournant sous Android. Mais le rappeur va plus loin dans l'illégalité et prétend sur Twitter être partenaire de plus de 200 éditeurs de jeux vidéo (dont Ubisoft). Le hic ? C'est en réalité Fuze, l'éditeur original de ladite console, qui est détenteur de ces partenariats.
Soulja Boy veut lancer sa propre écurie d'esport
Au média américain TMZ, Soulja Boy a déclaré vouloir créer sa propre écurie d'équipes esportives. Il cite notamment le streamer Ninja, star de la scène Fortnite sous les bannières de Luminosité Gaming, comme un joueur qu'il aimerait voir rejoindre son équipe.En 2019, Soulja Boy souhaite se positionner notamment sur Fortnite, Call of Duty, Overwatch et Counter Strike. Mais avant de se lancer, on ne saurait que conseiller à Soulja de s'entourer d'un très bon avocat et d'entrepreneurs chevronnés. Sait-on jamais.