Pour en arriver à un tel résultat, les scientifiques ont prélevé des cellules de gencive à une souris et les ont transformé chimiquement en cellules souches pluripotentes pour qu'elles « ressemblent » au plus près aux cellules qui composent la peau. Elles ont ensuite été greffées sur des souris aux systèmes immunitaires déficients, permettant à la nouvelle peau de se développer plus facilement.
Bien que l'esthétique de la peau greffée ne ressemble pas encore à celle que l'on a l'habitude de voir, il s'avère que la peau artificielle de l'expérience s'est développée convenablement et est restée en bonne santé en se fondant dans le tissu naturel. Des poils sont apparus, et la peau a transpiré comme le reste.
Les scientifiques sont optimistes mais indiquent également que les essais sur l'homme ne devraient pas pouvoir se faire avant une dizaine d'années. Si les prochaines étapes de la recherche s'avéraient être un succès, une telle avancée médicale pourrait grandement aider les personnes atteintes de brûlures ou de maladies qui détruisent la peau.
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