Le poste, qui a été ouvert par l'agence spatiale américaine, a de quoi faire rêver. Enfin... jusqu'à ce qu'on lise la fiche des missions.
Un « planetary protection officer », c'est quoi ?
Est-ce utile de préciser qu'un « planetary protection officer » n'est pas un agent secret qui se charge d'éliminer la menace alien au sein d'une agence ultra-secrète ? Du moins, il s'occupe effectivement de la menace extraterrestre, mais pas comme on l'imagine à Hollywood. Ce sont moins des aliens à la technologie ultra-avancée qui vont l'intéresser mais les organismes vivants extraterrestres qui pourraient arriver sur Terre.Comme vont-ils y arriver ? C'est simple : au fur et à mesure que l'exploration spatiale avance et que les entreprises voudront se lancer à la conquête de nouvelles planètes, la première dans leur ligne de mire étant Mars, il y aura de plus en plus de risques que les sondes, les robots et les astronautes rapportent avec eux des matières extraterrestres par inadvertance. Or, il est impossible de savoir quel sera l'impact de ces matières organiques sur la vie sur Terre.
Vérifier les protocoles et les mesures de sécurité
La tâche du « planetary protection officer » sera donc simple : surveiller, vérifier et mettre à jour les protocoles de sécurité et de décontamination utilisés pour les voyages dans l'espace. Selon l'Outer Space Treaty de 1967, traité signé par les Etats-Unis, il faut que chaque mission ne présente qu'un risque de 1 sur 10.000 de contaminer la Terre.Un travail de bureau un poil plus classique que ce que l'on pouvait imaginer en lisant le titre du poste, donc. Le contrat de trois ans, extensible à cinq ans, propose un salaire compris entre 124.000 et 187.000 dollars par an (soit entre 104.000 et 158.000 euros) auquel il faut ajouter tous les avantages du poste. Alors, tenté ?
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