L'ESA va lancer un satellite pour étudier la santé des plantes et de la planète

Bastien Contreras
Publié le 15 janvier 2019 à 15h23
Thales Alenia Space satellite FLEX
© Thales Alenia Space

L'Agence Spatiale Européenne (ESA) va mettre un satellite en orbite, en 2023, qui sera chargé d'observer les plantes présentes sur Terre, depuis l'espace. Son but : analyser leur état, ainsi que celui de la photosynthèse, pour étudier la santé de la planète.

C'est l'entreprise franco-italienne Thales Alenia Space qui a été choisie pour cette huitième mission du programme Earth Explorer de l'ESA. Dans un communiqué, l'entreprise révèle le montant du contrat conclu entre les deux parties : 150 millions d'euros.

Lancement prévu en 2023

Pour réaliser la construction et la mise en orbite du satellite Fluorescence Explorer (FLEX), Thales Alenia Space collaborera avec plusieurs entreprises. Par exemple, la société RUAG participera à la conception de la plateforme et Leonardo fournira l'instrument principal de mesure, à savoir FLORIS, un spectromètre imageur à haute résolution.

FLEX sera lancé en 2023, à bord d'un lanceur Vega. Il sera alors mis sur orbite, à une altitude de 815 km et pour une durée de vie de cinq ans.

Surveiller la santé de la Terre à travers l'analyse de la photosynthèse

FLEX s'appuiera sur l'instrument FLORIS pour analyser la fluorescence de la végétation et détecter la lumière émise par les plantes à la surface de la Terre. Son capteur sera ensuite capable d'identifier le faible rayonnement rougeâtre produit par les végétaux lors de la photosynthèse, invisible à l'œil nu.

De cette façon, le satellite sera en mesure de fournir des données précises sur l'état de santé de la flore terrestre. Ce qui est évidemment crucial, dans un contexte d'augmentation de la population mondiale et de réchauffement climatique.

Ainsi, en étudiant le mécanisme de photosynthèse, indispensable à la vie sur notre planète, les scientifiques obtiendront des informations essentielles sur la santé de la Terre et pourront également mieux comprendre le fonctionnement de ce phénomène, ainsi que son influence sur les cycles du carbone et de l'eau.

Bastien Contreras
Par Bastien Contreras

Ingénieur télécom reconverti en rédacteur web. J'écris sur les high tech, les jeux vidéo, l'innovation... J'ai d'ailleurs été responsable d'accélérateur de startups ! Mais je vous réserve aussi d'autres surprises, que vous pourrez découvrir à travers mes articles... Et je suis là aussi si vous voulez parler actu sportive, notamment foot. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme du FIFA, mais ça fait plus mal aux jambes.

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Commentaires (7)
E-Gwen

Oui, sinon il suffit de se baisser et de parler à un jardinier spécialisé.

Mais bon, quand on se prend pour des déités, on ne s’abaisse pas à ce genre de basse tâche.

Et puis il faut bien dépenser dans des programmes coûteux qui ne servent à rien, histoire d’entretenir quelques épouvantails flagorneurs qui cimentent ce système mortifère.

Qu’Erysichthon nous protège de cette démesure insensée !

nirgal76

comme dirait l’autre, C’est pas faux !

manu0086

C’est vrai quoi, ton jardinier est bien placé pour connaitre l’état des plantes en ouzbekistan.
Il s’amuse aussi à analyser leur fluorescence et fait de jolis graphiques avec.

Il est trop cool ton jardinier!

E-Gwen

@manu0086
C’est vrai, quoi, toi aussi, tu as besoin de consommer des plantes d’Ouzbékistan.
Celles de ton jardin n’irriguent déjà plus le sommet de ton crâne.

Et c’est bien dommage !

Azarcal

Apres, c’est vrai qu’on vois mieux d’en haut, la difference de couleur dans les forets, les degat dus aux multiples incendies, a la pollution, mais cette tache aurait tres bien pu etre donnée a des satellites deja en orbite

Nmut

@E-Gwen
Je suis d’accord avec Manu, le problème n’est pas ton jardin et l’état de tes 3 plans de tomates ni même l’état des champs des plus gros propriétaires terriens, mais l’état global de la flore. On ne va pas demandé à ton jardinier de sillonner la forêt amazonienne et les steps mongoles pendant ses congés! :stuck_out_tongue:
Le plus simple, le moins coûteux et de loin le plus rapide, c’est un petit satellite qui fera infiniment plus d’observations qu’une armée de jardiniers. Après, en terme d’emplois, on peut lancer le débat! :smiley: On cherche des solutions globales à un problème global,même les climatos sceptiques peuvent comprendre que l’on doit suivre et comprendre les changements (dus à l’homme ou pas) pour les anticiper…

E-Gwen

@Nmut
Non, sans déconner ?!!
“Le moins coûteux”, rien n’est moins sûr…
Pour faire très très court, car c’est un vaste débat dont l’amplitude ne m’aura nullement échappé, il serait très urgent de s’intéresser à l’état des plantes sur Proxima du Centaure, processus géré par une intelligence artificielle qui n’a jamais vu, respirer, ni même manger une plante, mais qui sera en mesure de produire un rapport toutes les millisecondes.
Et si des jardiniers veulent partir en éclaireurs, ils devront emmenés avec eux un satellite… de poche. On ne sait jamais. :wink:

Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles