Le Seagull ne paie pas de mine, il ressemblerait presque à un bateau de pêche, mais c'est en fait un sacré concentré de technologie.
Elbit Systems, une société israélienne opérant dans le secteur de la défense, a profité cette semaine du Singapore Airshow pour présenter le Seagull (littéralement le goéland), un bateau autonome.
Mais que vient faire un bateau à un salon d'aviation ? Ce premier Unmanned Surface Vehicle (USV) est la convergence de deux des spécialités du fabricant : les Unmanned Aircraft Systems (UAS) d'une part, c'est-à-dire les drones volant, et les bateaux d'autre part.
Le vaisseau de 12 mètres bénéficie d'un système de navigation autonome. Il peut naviguer sans intervention humaine, en contournant les obstacles conformément aux règles de navigation internationale, ce, pendant quatre jours sans interruption.
Une fois sur le théâtre des opérations, l'appareil dispose de tous les équipements nécessaires à la recherche, la détection, la classification, l'identification, la neutralisation et la vérification de mines marines, qu'elles soient émergées ou immergées. Ces opérations sont téléguidées à distance depuis un autre vaisseau ou même depuis le rivage. Un seul opérateur peut contrôler simultanément deux Seagull.
Un appareil autonome prend tout son sens dans ce contexte à haut risque.
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