Les abonnés Orange du Paris-Lyon bénéficient depuis février de la 4G, grâce aux 200 antennes de l'opérateur, déployées tous les trois kilomètres. C'est ce même effort que compte demander la SNCF à Orange afin d'offrir une connexion Wi-Fi de qualité aux usagers des TGV. Dans un premier temps, ce sont 40 rames qui devraient être équipées avant la fin de l'année, puis 300 fin 2017.
Plusieurs répéteurs seront installés dans chaque voiture, avec une capacité d'au moins 80 Mbit/s par rame. Lorsqu'une rame est complète, elle peut contenir 545 personnes. C'est donc un débit minimum de 150 Ko/s qui est garanti en téléchargement. Quant à l'upload, la SNCF ne donne aucune information.
Équiper en wifi 300 rames TGV d'ici 2017, annonce Guillaume Pepy #DigitalSNCF pic.twitter.com/OYpX0w9rII
— SNCF Newsroom (@SNCF_infopresse) 12 avril 2016
Orange poursuit donc le déploiement de ses infrastructures : après le trajet jusqu'à Lyon, c'est celui jusqu'à Lille que l'opérateur a déjà terminé de couvrir. Le chemin entre Lyon et Marseille et le TGV Atlantique sont les prochaines cibles d'Orange. L'objectif avoué de la SNCF : couvrir 90% des voyages, et pas seulement en TGV, d'ici à la mi-2019, tout en précisant qu'il s'agit là « d'Internet 4G », et pas forcément de Wi-Fi.
En dehors du service, gratuit, apporté à ses usagers, le déploiement d'un réseau dense autour de ses infrastructures ferroviaires a un autre intérêt pour la SNCF, qui compte utiliser l'Internet des objets pour effectuer de la maintenance prédictive ou, tout du moins, d'avoir une réponse plus rapide que celle d'aujourd'hui. Guillaume Pépy a d'ailleurs rappelé dans 20 Minutes que « le digital fait partie du plan après l'accident de Bertigny-sur-Orge ».
La cartographie prédictive: identifier les secteurs du réseau à fort niveau de risque afin de prioriser les actions pic.twitter.com/errzUSc3zK
— SNCF Digital (@SNCF_Digital) 12 avril 2016
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