Grâce à sa philosophie atypique, mais oh combien louable, le constructeur Fairphone est parvenu à se faire un nom dans le marché du smartphone, à défaut de l'avoir fait évoluer. La marque avait déjà tenté, difficilement, de s'immiscer dans le marché de l'écouteur True Wireless (Fairphone TW), elle s'attaque à présent au casque audio nomade. Le Fairbuds XL est à ce titre un modèle milieu de gamme (249 euros) en apparence assez classique, mais à la fois éthique dans sa conception, et entièrement réparable.
À défaut de se battre contre les meilleurs acteurs du marché au niveau technologique, Fairphone tient-il ici un modèle convaincant ?
- Réparabilité totale et conception écoresponsable
- Confort
- Bonne fabrication et certification IP54
- Équilibre des basses et des médiums
- Multipoint et gestion de l'USB-C en mode analogique
- Aigus inconstants et peu détaillés
- Isolation des haut-médiums
- Main-libre inutilisable sur notre modèle de test
Le prix du changement, sans trop de concessions
Noter le Fairbuds XL sur le plan de la construction est un peu difficile, puisque cela demande d'accrocher ou non à la philosophie durable de la marque. Cette philosophie, tout en pièces remplaçables, implique quelques compromis, que ce soit sur la taille du produit ou sur certains éléments structurels. Pour la taille, il est par exemple évident qu'une batterie remplaçable prend plus d'espace qu'une batterie soudée à l'intérieur des coques.
À ce petit jeu, le Fairbuds XL présente toutefois un produit relativement sérieux. La base des branches du casque est notamment en aluminium, l'impression de densité des coques est bien là, et la sellerie, coussinets comme bandeau, est à la fois douce et souple. Quelques bruits de structure peuvent s'entendre, mais sont limités au système de fixation un peu particulier de l'arceau. Finalement, sans être premium et encore moins luxueuse, la qualité générale est franchement bonne.
Nous pouvons également relever l'utilisation d'une structure pliable, ce qui devient assez rare en 2023. Cela permet de compenser le système de pivot intégré aux coques, lequel ne permet pas de rabattre l'ensemble à plat. Cerise sur le gâteau, le Fairbuds XL est certifié IP54, ce qui implique une résistance aux poussières et aux projections d'eau. Particulièrement rare sur casque audio, cette certification est habituellement réservée aux seuls modèles sportifs.
Esthétiquement, du moins sur notre version vert feuille (existe en noir), Fairphone mise sur une certaine simplicité des lignes, et sur des surfaces mattes plutôt agréables au toucher. La partie pivotante des coques (accueillant les transducteurs) reprend les motifs tachetés déjà présents sur un des Fairphone 4.
Le plus gros reproche formel est sans doute le côté un peu massif de l'ensemble, un peu brut de décoffrage, conséquence de l'approche modulaire du produit. À ce titre, le Fairphone Fairbuds XL affiche un poids de 315 grammes.
Néanmoins, cela n'impacte pas vraiment le confort. Celui-ci, sans atteindre l'excellence d'un Sony WH-1000Xm5 ou d'un Bose QC45, est étonnamment bon. La pression sur le crâne (serrage) est très mesurée, servie par des coussinets assez souples et doux, et le bandeau est suffisamment bien pensé pour ne pas appuyer sur le sommet de la tête, même sur de longues sessions. Pas parfait, mais déjà très bon.
Élément obligatoire chez Fairphone, l'utilisation de matériaux recyclés est au centre des attentions. Sans surprise, la marque propose un appareil qui, sans même compter l'idée de réparabilité (que nous évoquons dans la suite), dépasse de loin la concurrence sur le plan éco-responsable/éthique. 80 % du plastique utilisé ici est de type recyclé, l'aluminium de la structure est recyclé à 100 %, la pâte à souder est en étain recyclé, et l'or utilisé dans les circuits est une fois encore de type Fairtrade. Dernier petit message du constructeur : « Fairphone versera 0,55 dollars par casque vendu à l’amélioration du salaire des travailleurs de sa chaîne de production ».
On s'en doute un peu, le constructeur n'est pas friand des packaging fournis. Le Fairbuds XL est uniquement livré avec une pochette de transport souple en nylon 100 % recyclé, le tout dans une boîte entièrement en carton, recyclé bien évidemment. On ne retrouve ainsi pas de câble USB pour la recharge, ce qui n'est plus vraiment un problème en 2023.
Fiche technique Fairphone Fairbuds XL
Type de casque | Fermé |
Forme | Circum-aural |
Poids | 315g |
Sans-Fil | Oui |
Type de casque | Fermé |
Taille des transducteurs | 40mm |
Type de transducteur | Transducteur dynamique |
Forme | Circum-aural |
Pliable | Oui |
Contrôle du volume | Sur le casque |
Micro | Oui |
Poids | 315g |
Sans-Fil | Oui |
True Wireless | Non |
NFC | Non |
Bluetooth | Oui |
Version bluetooth | 5.1 |
Autonomie | 30h |
Temps de charge | 90mn |
Connectique de charge | USB Type C |
Batterie amovible | Oui |
Recharge via boîtier | Non |
Codecs Bluetooth | SBC, AptX HD, AptX, AAC |
High-Res audio | Non |
Réduction de bruit active | Oui |
Fait pour durer, même sans jack ?
Point indépendant de la qualité de construction, la réparabilité/modularité du Fairbuds XL est le point central du casque. La marque remet notamment au goût du jour une chose qui était monnaie courante sur bon nombre de casques (filaires) ANC il y a 10-15 ans : le concept de batterie remplaçable. Rappelez-vous du vieux Bose QC3 et de sa batterie amovible placée sur la coque, ou encore de la collection de modèles fonctionnant avec une simple pile LR06. Le marché (et le grand public) a beau parler d'écologie, les batteries ne sont virtuellement plus remplaçables, et la disparition progressive du port jack, pour un fonctionnement casque éteint (une fois la batterie morte), accélère l'obsolescence de ce type de produit. Après tout, il faut bien vendre de nouveaux modèles.
Ici, le pari est intéressant, puisque si cette batterie est remplaçable, le concept est étendu à la grande majorité des pièces :
- Batterie
- Capots de protection des deux coques
- Coque droite : celle-ci intègre un transducteur de 40 mm, ainsi que la puce Bluetooth Qualcomm 3034, avec l'ensemble de l'électronique associée, le bouton d'ANC et le joystick multifonction
- Coque gauche : comprend le haut-parleur, ainsi que l'emplacement pour la batterie
- Coussinets
- Branches en aluminium (et quelques éléments en plastique)
- Câble de liaison entre les deux haut-parleurs
- Arceau
- Bandeau en similicuir rembourré
En bref, de quoi remplacer son casque de A à Z si besoin. Bien sûr, cette bonne idée n'ira pas sans un suivi sur la durée. Le constructeur semble encore proposer le remplacement de certaines pièces du Fairphone 2, sorti il y a presque 8 ans, nous pouvons donc espérer la même chose ici, d'autant plus que la complexité d'un casque audio est moindre.
Sans être simplissime, excepté pour la batterie et les coussinets, le remplacement des pièces est à la portée de tous, et ne nécessite que des outils classiques, comme un tournevis cruciforme pour la petite visserie. La plupart des opérations sont par ailleurs détaillées par la marque en vidéo.
Bien que poursuivant un but assez différent, Fairphone se rapproche assez sensiblement de ce que propose AIAIAI depuis l'apparition de son casque TMA-2 autour de 2015. Ce dernier prend toutefois la modularité dans un sens plus large (moins de pièces) et surtout plus évolutif, probablement plus intelligent d'un point de vue consommation, mais fatalement moins écologique. AIAIAI est pourtant loin d'être un mauvais élève ou de faire du greenwashing.
Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si Fairphone n'avait pas fait un choix qui, bien qu'assumé, n'en reste pas moins étrange à première vue : l'absence d'entrée jack. Impossible donc d'utiliser le casque éteint ? Un beau coup de hache pour la non-obsolescence ?
Pas vraiment. Le Fairbuds XL peut en effet être associé à un câble jack vers USB-C, qui sera vendu 12,95 euros sur le site de la marque. Habituellement, ce type de connexion fait passer le flux analogique par une conversion AD (analogique vers numérique), puis un traitement sonore maison (notamment l'ANC), et enfin une conversion DA (numérique vers analogique) avec amplificateur pour finir dans les transducteurs. Ici, le constructeur permet de contourner ces étapes, pour un fonctionnement entièrement en analogique, et qui par conséquent ne nécessite pas la batterie (casque éteint). L'USB-C est donc uniquement utilisé en tant qu'interface analogique, son rôle est le même que celui d'un port jack. À essayer donc, puisque notre test avec le câble jack vers USB-C du Bowers PX7 S2 n'a pas été concluant.
Commandes très efficaces, et application en service minimum
Pour les commandes, Fairphone a opté pour un compromis façon Marshall, avec l'utilisation d'un joystick cliquable. Grand bien lui en a pris, puisque cette solution donne sans doute le meilleur équilibre entre fiabilité et intuitivité. Un clic déclenche la lecture/pause, les déplacements verticaux modifient le volume, et les déplacements horizontaux permettent de naviguer dans les pistes. Enfin, les appuis longs sont associés à l'allumage et à l'extinction. Difficile de faire plus simple.
Un second bouton, placé juste au-dessus, bascule entre les différents modes de réduction de bruit active (ANC, Off, et retour sonore). Il est en revanche impossible d'appeler l'assistant vocal du téléphone, un défaut assez léger mais notable.
À l'inverse des commandes, ce n'est pas avec son application dédiée que le Fairphone Fairbuds XL se détache, du moins pas selon les critères classiques. C'est simple, cette application ne permet en l'état que d'effectuer les mises à jour du casque, et d'accéder à l'un des quatre réglages sonores prédéfinis.
Le point le plus différenciant du Fairbuds XL tient une fois encore dans son concept modulaire/réparable, puisque l'application permet d'accéder, par un schéma éclaté du casque, à l'ensemble des pièces, ce qui renvoie vers une page d'achat directement depuis le site de Fairphone. Lors de notre test, ces pages n'étaient évidemment pas encore actives.
Connectivité : multipoint, AptX HD et interface USB
Produit milieu de gamme, le Fairbuds XL n'est pas une vitrine technologique, mais dispose de bons arguments en matière de connectivité. Sa puce Bluetooth 5.1 intégrée, une Qualcomm QCC3034, est certes plus entrée de gamme que les plateformes S5, mais elle permet à la fois d'accueillir les codecs AptX HD et AptX (en plus du duo SBC/AAC), et de prendre en charge la connexion multipoint (connexion sur deux appareils en simultané).
Cette connectivité va de pair avec une bonne stabilité de connexion et une bonne portée. Pour optimiser cela, il est tout de même préférable de rester en SBC ou AAC.
Côté filaire, le casque se limite donc à une prise USB-C, à la fois utilisée comme port de charge et interface audio. Ce second usage est très intéressant, car encore assez rare, et généralement réservé aux appareils vraiment premium. En outre, l'apparition prochaine d'un câble jack vers USB-C, pour un coût relativement faible, permet de compenser en partie l'absence de port jack.
Sans surprise, la puce ne permet pas d'envisager une migration vers le standard Bluetooth LE Audio.
Réduction de bruit : un silence très correct, des microphones en détresse
Débutant en matière de son et de réduction de bruit, Fairphone a confié le gros de ces deux parties à un acteur bien plus expérimenté, Sonawork. Cette marque est assez peu connue du grand public, mais n'en est pas moins spécialiste en matière de calibration audio et de solutions software.
La réduction de bruit proposée par le Fairbuds XL est tout à fait correcte, voire dans la moyenne haute dans cette gamme de prix. Celle-ci est effective dès les très basses fréquences, autour de 15 voire 20 décibels (en plaçant parfaitement le casque), puis s'améliore à partir des 100 hertz pour atteindre un premier pic dans le commencement des médiums.
Malheureusement, le casque n'accentue pas cette isolation dans les haut-médiums, si bien que les voix restent audibles. Cela est d'autant plus rageant que la transition entre isolation active et passive est très bien gérée, le Fairbuds XL est ainsi très prometteur dans l'attaque des aigus (autour de 25 décibels). Ensuite, l'isolation des coussinets (passive) fait un excellent travail, en sabrant largement le haut du spectre. L'isolation générale n'est donc pas parfaite, loin de là, mais très correcte. Un autre acteur récent, comme le français deeBee, se permet tout de même de faire un peu mieux, pour un tarif plus élevé en revanche (280 euros).
Sans surprise, le retour sonore manque de naturel dans les aigus. Tout en étant très exploitable, ce qui est déjà un luxe pour un casque ANC, ce mode suit assez bien la courbe idéale dans les médiums et le commencement des aigus, mais ne parvient ensuite plus à compenser l'isolation des coussinets.
Difficile de passer à côté de ce qui est pour le moment, en tous cas sur notre modèle de test, un sérieux problème : la qualité des microphones en appel. Problème de présérie ou non (une mise à jour devrait régler cela selon le constructeur), notre Fairbuds XL est tout simplement inexploitable en appel. Les microphones semblent ne pas vouloir capter la voix dans un premier temps, puis la détecte mais avec de la saturation, et ainsi de suite. Nous pointons ce problème sans nous appesantir dessus pour le moment, puisqu'il est visiblement signe d'un bug de préproduction, mais sans l'occulter. Nous corrigerons cette partie ou confirmerons ce problème à l'avenir.
Autonomie : dans la bonne moyenne
Assez volumineuse par rapport à une batterie classique, soudée, la référence équipant le Fairbuds XL promet tout de même une performance honorable, avec environ 30 heures (sans préciser dans quel mode).
Nous n'avons pas eu les yeux sur le chronomètre pour ce test, néanmoins cette autonomie semble respectée, puisqu'elle dépasse nettement les 25 heures avec ANC, sous codec AAC, et semble parée pour dépasser les 30 heures. Sans surprise, l'utilisation du codec AptX HD fait sensiblement perdre en endurance, laquelle va davantage flirter avec les 20 heures, pas plus. Notons que la recharge est assez particulière, puisque le Fairbuds XL est parfois assez capricieux. Un de nos modèles 15 watts n'enclenche pas la charge, alors qu'un appareil 10 watts passe très bien. De plus, l'indication de recharge, symbolisée par une diode près du port USB-C, n'est pas très claire quant au pourcentage.
Sonorité : sauvez-nous des aigus
Propulsé par des transducteurs de 40 millimètres (inclinés) réglés par Sonawork, le casque Fairphone se classe dans une gamme de prix qui lui permet de ne pas souffrir de trop de concurrence. En effet, le haut de gamme ne commence véritablement qu'à partir de 300 euros voire 350 euros, pour s'établir autour de 400 euros pour les rois du genre, mais ses 250 euros en font un appareil qui dépasse déjà les produits un tant soit peu abordables. La concurrence la plus évidente est assez claire : les anciennes générations de casques de constructeurs type Sony, Bose, bien que nous ne parlons jamais de prix officiels. On peut également citer un produit récent comme le très bon JBL Tour One M2.
Premier point à rappeler, quatre préréglages sont accessibles à partir de l'application. Bien qu'aucune n'est définit comme standard, le mode Amsterdam s'impose par défaut (sans utiliser l'application).
Toutes ces signatures, aussi différentes soient-elles, permettent tout de même de relever quelques généralités sur les transducteurs, et le son en général. Pour commencer, la qualité technique est simplement moyenne. Nous ne nous attendions pas à ce que cet acteur fasse aussi bien que Sennheiser, et cela se vérifie assez bien. Le niveau de détails est plutôt bon, mais l'écoute manque d'aération sur les pistes chargées. L'appareil parvient à très bien s'exprimer sur les genres planants, mais n'est pas un champion sur la séparation des instruments.
Le défaut principal du casque vient clairement des aigus, trop oscillants. La marque perd en cohérence ce qu'elle tente de gagner en énergie, ou en clarté, difficile à dire. Dommage, car le reste est prometteur. Les basses sont à la fois équilibrées et assez amples, plutôt maitrisées en tout cas, et les médiums conservent un certain naturel (excepté avec l'égalisation Boston) sans être neutres.
De fait, le haut du spectre fait passer l'appareil du statut de bon casque potentiel à celui de casque dans la petite moyenne, sans plus. Les différentes présélections sonores apportent un avantage, mais ne le sauvent pas de ce trait de caractère. Cette personnalité est assez frappante à la mesure, notamment avec le préréglage par défaut : un pic un peu trop marqué dans les 2-3 kHz, suivi par un creux, ce qui vient cumuler de l'agressivité sur certaines pistes, avec un léger voile dans l'écoute, voire une certaine lourdeur.
Pour décrire rapidement l'effet des égaliseurs :
- Amsterdam : « Son puissant avec une réelle présence ». La sonorité la plus équilibrée dans les basses et les médiums. Sa réponse dans les aigus est toutefois trop oscillante pour exploiter pleinement ce bon début.
- Copenhague : « Son clair et agréablement neutre ». Sonorité très proche d'Amsterdam, mais un peu plus claire à l'écoute, sans être vraiment plus aérée. Souvent un peu trop artificielle.
- Tokyo : « Signature sonore chaleureuse ». La sonorité la plus passe-partout en pratique, car la moins agressive. Le réglage resserre un peu l'écoute, mais adoucit le pic dans les aigus, tout en apportant un peu plus de patate grâce à une accentuation des bas-médiums.
- Boston : « Un son net et étincelant ». Sans doute le réglage le plus compliqué à apprécier, sauf sur piste vraiment peu agressive et aérée.
Dommage de ne pas proposer d'égaliseur personnalisé.
Le Fairbuds XL possède clairement plus de finesse que la plupart des produits à moins de 150 euros, mais il n'a pas non plus les qualités pour rentrer dans la cour des grands. Une comparaison directe avec le Sennheiser Momentum 4, certes très emphatique dans les basses (un peu trop sans doute) et vendu à 369 euros officiellement, est assez cruelle. Plus près de lui, le récent dB Pulse de deeBee propose un son plus intéressant, car bien plus équilibré, suffisamment pour ne pas se brider techniquement. Le JBL Tour One M2, par son bien meilleur sens des nuances en matière de signature, se montre plus polyvalent. Une qualité sonore acceptable donc, mais un peu décevante à cause des aigus.
Ovni dans le monde du Smartphone, Fairphone s'attaque enfin au marché du casque Bluetooth. Là encore, le constructeur honore ses promesses, puisque cet appareil est le seul du marché offrant un tel niveau de réparabilité, l'ensemble des pièces étant facilement démontables et remplaçables.
De loin le produit le plus écoresponsable du marché, il en profite pour être relativement sérieux sur la qualité de fabrication, ainsi que sur le confort.
A l'inverse, bien que très correct concernant l'isolation et l'autonomie, le Fairbuds XL délivre une qualité sonore très moyenne, ce qui est le seul gros de ce casque.
- Réparabilité totale et conception écoresponsable
- Confort
- Bonne fabrication et certification IP54
- Équilibre des basses et des médiums
- Multipoint et gestion de l'USB-C en mode analogique
- Aigus inconstants et peu détaillés
- Isolation des haut-médiums
- Main-libre inutilisable sur notre modèle de test
14 novembre 2024 à 14h25