Acer GN245HQ
Acer avait été le premier à sortir en France un écran Full HD 23,6 pouces compatible 3D. Aujourd'hui encore, Acer est un des constructeurs les plus réactifs pour adapter son offre aux besoins modernes. Le GN245HQ le prouve, avec sa connectique HDMI 1.4a garantissant une compatibilité avec davantage de périphériques 3D, y compris des sources HDMI 1.3 mises à jour comme certaines platines Blu-ray 3D ou la PS3 par exemple. La nouvelle référence ?
Présentation de l'écran
A peu près un an après son premier moniteur 3D, le GD245HQ testé ici, Acer rempile donc avec le GN245HQ. Le nom est proche, ça n'est pas pour rien... Les deux modèles adoptent en effet les mêmes caractéristiques : dalle TN de 23,6 pouces (60 cm), résolution 1 920 x 1 080 pixels, ratio 16 : 9, rafraîchissement à 120 Hz, apparence mate... Une différence à signaler ? Oui, le rétro-éclairage passe des néons aux LED. Et le moniteur intègre l'émetteur 3D Vision NVIDIA, logé quelque part dans la partie brillante du cadre. Notez qu'une paire de lunettes est fournie, d'une valeur commerciale de 119 € tout de même ! Pour faire fonctionner l'écran en 3D depuis un PC, vous devrez donc disposer d'une carte NVIDIA de type GeForce séries 8 (8800GT et +), 9 (9600GT et +) ou GTX (200 et +).
L'émetteur irDA (infra rouge) est logé quelque part dans le cadre de l'écran, une paire de lunettes NVIDIA est fournie
Côté connectique, on retrouve une distribution sensiblement équivalente, à savoir HDMI, DVI Dual Link (tous deux compatibles HDCP) et VGA. Une entrée son fait son apparition : elle porte les flux audio du PC vers les deux haut-parleurs de 2 W intégrés. Un peu un rendu de casserole, mais ils sont assez puissants pour sonoriser son ordinateur, en dépannage... La grande différence ici par rapport au GD245HQ, c'est que la prise HDMI passe à la norme 1.4a. Pas besoin de changer de câble, rassurez-vous, Acer en livre un de toute façon. L'avantage, c'est que cette norme garantit la diffusion de contenu 3D en 1080p à 24 im/s (films) ou 720p à 60 im/s (jeux). PS3 mise à jour, platine Blu-ray 3D et autres appareils photo ou vidéo 3D pourront donc venir se brancher sans broncher sur le GN245HQ. Attention, pour du jeu stéréoscopique en 1 080p, seule la connectique DVI Dual Link (donc le PC) est capable de supporter le débit nécessaire.
Connectique audio / vidéo et entrée son au dos de l'écran
Le GN245HQ dispose toujours d'un temps de réponse de 2 ms et d'une luminance de 300 cd/m². Le contraste annoncé, dynamique, bat des records de délire, en se targuant d'un 100 millions pour un ! Nous passons donc aux mesures, et bonne surprise, la dalle TN est plutôt bien contrastée. Elle affiche par défaut un taux de 1107 : 1, avec un point blanc assez standard à 310 cd/m² mais un point noir relativement sombre à 0,28 cd/m². Après calibrage, le taux s'établit non loin de 1 000 : 1, plus exactement à 954 : 1, avec un point blanc de 143,1 cd/m² et un point noir à 0,15 cd/m². Un taux de contraste assez nettement au-dessus de la moyenne. Le rétro-éclairage à LED semble bien œuvrer à l'obtention d'écarts de luminance plus tranchés. Rappelons que sur le GD245HQ, le taux de contraste n'était que de 791 : 1 par défaut, à cause d'un point noir à 0,37 cd/m².
Taux de contraste mesurés
De l'ergonomie
Dans ce domaine, la critique sera simple puisque le GN245HQ reprend exactement la même conception que le GD245HQ,sauf que le pied est noir au lieu d'être orange. Mais le moniteur reste donc toujours aussi basique, dans le sens de décevant : pas de pied réglable en hauteur, pas de socle rotatif, pas de pivot de dalle, ni de dispositif pour cacher les câbles... C'est d'autant plus pénalisant que la dalle TN possède les défauts habituels du genre en matière d'angles de vision.
Inclinaison de la dalle comme seule articulation, pied on ne peut plus rigide et boutons situés sous la tranche du cadre : on a vu mieux comme ergonomie...
La couche micro-logicielle qu'est l'OSD n'a pas bougé non plus d'un iota. Ce qui n'a rien de très réjouissant... Rebelote par exemple sur le pilotage qui s'effectue toujours pas des boutons cachés sous la tranche à droite du cadre. Ou encore la navigation à quatre commandes (deux pour avancer ou reculer dans les niveaux, deux pour modifier les valeurs)... Côté contenu, Acer s'est contenté de l'essentiel : luminosité, contraste, couleurs (chaud, froid ou RVB), contraste dynamique (baptisé ACM pour Adaptative Contraste Management) et modes préréglés eColor Management (utilisateur, texte, standard, photo ou film). Pas de « Jeu », c'est étrange... Bref, tout cela mériterait une petite réorganisation et un sérieux dépoussiérage, même si l'OSD n'est pas non plus un élément central.
<center>Accès rapide aux modes préréglés</center>" alt="
<center>Principal écran de réglages avec luminosité, contraste et température de couleur</center>" alt="
<center>Possibilité de régler indépendamment les couches R, V et B</center>" alt="
<center>Réglages de l'OSD... très sommaires</center>" alt="
<center>Menu où l'on peut entre autres activer l'ACM</center>" alt="
<center>Dernier volet présentant les informations sur la résolution d'écran et le taux de rafraîchissement</center>" alt="Consommation énergétiqueLe GN245HQ n'est pas un glouton, mais pour un écran en dalle TN avec rétro-éclairage LED, on aurait pu espérer un tantinet plus de modération, surtout dans les usages de base. Nous avons enregistré 34,6 W au maximum en plein Modern Warfare 2 en 3D, ce qui reste tout à fait acceptable. Juste en restant sur le bureau, avec fond d'écran blanc et luminosité au maximum, l'écran puise 27,4 W en 120 Hz et 25,4 W en 60 Hz. Calibré, le GN245HQ exige encore 21,5 W alors qu'on a diminué la luminance de plus de moitié ! En veille, 2,1 W sont encore perfusés dans l'électronique du moniteur, tandis qu'éteint il consomme toujours 0,5 W.
Quid de la colorimétrie
Le moniteur d'Acer orienté jeu et film ne serait pas forcément plombé par une reproduction perfectible des couleurs. Et bien par défaut, elle l'est et c'est visible : on note une dominante de vert. Mais ça n'est pas dramatique non plus. Et la sonde le confirme d'ailleurs, en ressortant un Delta E de 3,6 avec un pic à 7,8 dans les gris foncés. Le seul souci, c'est qu'on a beau essayer tous les réglages « à la louche », rien n'y fait. Il faut donc envisager un calibrage si vous souhaitez pouvoir vous fier à la colorimétrie de l'écran, après quoi vous obtiendrez un Delta E de 1,0 avec un pic à 2,2 dans le gris clair.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite avec l'écran calibré
Question homogénéité maintenant, la dalle choisie par Acer ne restera pas dans les mémoires. L'écart moyen de luminance atteint 12,8 % par rapport au centre, avec un pic à 18,9 %. Qu'on se rassure, rien ne saute vraiment aux yeux... sauf cette ligne en bas d'écran où le rétro-éclairage « déborde » visiblement. C'est plutôt embêtant sur un fond noir...
Heureusement, la colorimétrie varie à peine puisque les écarts de Delta E ne représentent en moyenne que 18,8 % de la valeur centrale calibrée à 1,0.
Et pour des images en mouvement ?
Le GD245HQ avait mis tout le monde d'accord dans ce domaine, on attend du GN245HQ qu'il en fasse autant. Et bien à 120 Hz, on retombe quasiment sur les mêmes résultats. En ramenant notre cinquantaine de vues prises en rafale sur 10, nous obtenons 5,7 images parfaitement nettes, 3,2 avec un léger fantôme (dont 2,1 sont en couleurs inversées) et 1 image affichant un vrai double rémanent. Soit 90 % des images qui donnent satisfaction, dont 57 % sont tout bonnement excellentes.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne en 120 Hz
Si on revient à 60 Hz dans les pilotes NVIDIA, les résultats restent bons mais quand même nettement inférieurs. Pourquoi ? Parce que d'une la quantité d'images nettes tombe à 3,6 sur 10 et de deux on voit apparaître des images légèrement triplées (environ 0,9 sur 10) en plus des 4 % d'images doublées. Ça reste très bien, même si l'affichage en 120 Hz demeure lui imbattable !
En 60 Hz, 1 image sur 10 ressort triplée
Sur Motorstorm Pacific Rift 3D, où nous avions constaté un effet de chevauchement notable avec le téléviseur Sony Bravia NX710 dans ce dossier sur la 3D, ici l'affichage est parfaitement propre ! Certes, il n'y a que 23,6 pouces ici contre 40 sur la télé Sony...
Depuis un PC, pas de souci non plus, l'écran se comporte très bien en 2D comme en 3D. Tout dépend après de l'optimisation du jeu choisi avec la technologie 3D Vision de NVIDIA. L'absence d'émetteur externe, et donc de molette de réglage de la profondeur de champ, pourra être compensée soit au niveau des pilotes NVIDIA, soit plus simple, via les raccourcis clavier Ctrl + F4 et Ctrl + F5.
Enfin, le visionnage de films profite des mêmes avantages que ceux constatés pour le jeu vidéo, avec en prime le taux de contraste généreux de la dalle. Quant à la fonctionnalité ACM de contraste dynamique, elle apparaît toujours aussi inutile, et peut-être même plus encore avec une dalle naturellement bien contrastée. Mais l'avantage, c'est qu'elle ne provoque pas de saut de luminosité comme c'est parfois le cas. Et aucun problème de fourmillement à déplorer.
Contraste dynamique désactivé puis activé
Conclusion
Le GN245HQ fait-il aussi bien que le GD245HQ ? Oui et même un peu mieux. Certes, de nombreux points n'ont pas évolué d'une génération d'écran à l'autre, en positif comme en négatif : la colorimétrie relativement correcte, le design assez racé (quoique, sans le pied orange...), mais aussi l'ACM toujours aussi discret ou l'ergonomie malheureusement rudimentaire. Cependant, annoncé à 479 € avec une paire de lunettes 3D, l'émetteur intégré et un câble HDMI fourni, le GN245HQ s'avère être un allié de premier ordre pour le jeu vidéo, en 2D et bien sûr en 3D. Le principal point fort du moniteur : sa réactivité de haute volée en 120 Hz. Et sa connectique HDMI à la norme 1.4a assure une compatibilité avec un maximum de périphériques 3D. Pour du visionnage de films, le moniteur convient également, mais il ne faudra pas oublier que les angles de vision sont ceux d'une dalle TN... Bref, un digne successeur au GD245HQ ! Mais il faudra qu'Acer planche sur l'ergonomie pour son prochain opus...
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Consommation énergétiqueLe GN245HQ n'est pas un glouton, mais pour un écran en dalle TN avec rétro-éclairage LED, on aurait pu espérer un tantinet plus de modération, surtout dans les usages de base. Nous avons enregistré 34,6 W au maximum en plein Modern Warfare 2 en 3D, ce qui reste tout à fait acceptable. Juste en restant sur le bureau, avec fond d'écran blanc et luminosité au maximum, l'écran puise 27,4 W en 120 Hz et 25,4 W en 60 Hz. Calibré, le GN245HQ exige encore 21,5 W alors qu'on a diminué la luminance de plus de moitié ! En veille, 2,1 W sont encore perfusés dans l'électronique du moniteur, tandis qu'éteint il consomme toujours 0,5 W.
Quid de la colorimétrie
Le moniteur d'Acer orienté jeu et film ne serait pas forcément plombé par une reproduction perfectible des couleurs. Et bien par défaut, elle l'est et c'est visible : on note une dominante de vert. Mais ça n'est pas dramatique non plus. Et la sonde le confirme d'ailleurs, en ressortant un Delta E de 3,6 avec un pic à 7,8 dans les gris foncés. Le seul souci, c'est qu'on a beau essayer tous les réglages « à la louche », rien n'y fait. Il faut donc envisager un calibrage si vous souhaitez pouvoir vous fier à la colorimétrie de l'écran, après quoi vous obtiendrez un Delta E de 1,0 avec un pic à 2,2 dans le gris clair.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite avec l'écran calibré
Question homogénéité maintenant, la dalle choisie par Acer ne restera pas dans les mémoires. L'écart moyen de luminance atteint 12,8 % par rapport au centre, avec un pic à 18,9 %. Qu'on se rassure, rien ne saute vraiment aux yeux... sauf cette ligne en bas d'écran où le rétro-éclairage « déborde » visiblement. C'est plutôt embêtant sur un fond noir...
Heureusement, la colorimétrie varie à peine puisque les écarts de Delta E ne représentent en moyenne que 18,8 % de la valeur centrale calibrée à 1,0.
Et pour des images en mouvement ?
Le GD245HQ avait mis tout le monde d'accord dans ce domaine, on attend du GN245HQ qu'il en fasse autant. Et bien à 120 Hz, on retombe quasiment sur les mêmes résultats. En ramenant notre cinquantaine de vues prises en rafale sur 10, nous obtenons 5,7 images parfaitement nettes, 3,2 avec un léger fantôme (dont 2,1 sont en couleurs inversées) et 1 image affichant un vrai double rémanent. Soit 90 % des images qui donnent satisfaction, dont 57 % sont tout bonnement excellentes.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne en 120 Hz
Si on revient à 60 Hz dans les pilotes NVIDIA, les résultats restent bons mais quand même nettement inférieurs. Pourquoi ? Parce que d'une la quantité d'images nettes tombe à 3,6 sur 10 et de deux on voit apparaître des images légèrement triplées (environ 0,9 sur 10) en plus des 4 % d'images doublées. Ça reste très bien, même si l'affichage en 120 Hz demeure lui imbattable !
En 60 Hz, 1 image sur 10 ressort triplée
Sur Motorstorm Pacific Rift 3D, où nous avions constaté un effet de chevauchement notable avec le téléviseur Sony Bravia NX710 dans ce dossier sur la 3D, ici l'affichage est parfaitement propre ! Certes, il n'y a que 23,6 pouces ici contre 40 sur la télé Sony...
Depuis un PC, pas de souci non plus, l'écran se comporte très bien en 2D comme en 3D. Tout dépend après de l'optimisation du jeu choisi avec la technologie 3D Vision de NVIDIA. L'absence d'émetteur externe, et donc de molette de réglage de la profondeur de champ, pourra être compensée soit au niveau des pilotes NVIDIA, soit plus simple, via les raccourcis clavier Ctrl + F4 et Ctrl + F5.
Enfin, le visionnage de films profite des mêmes avantages que ceux constatés pour le jeu vidéo, avec en prime le taux de contraste généreux de la dalle. Quant à la fonctionnalité ACM de contraste dynamique, elle apparaît toujours aussi inutile, et peut-être même plus encore avec une dalle naturellement bien contrastée. Mais l'avantage, c'est qu'elle ne provoque pas de saut de luminosité comme c'est parfois le cas. Et aucun problème de fourmillement à déplorer.
Contraste dynamique désactivé puis activé
Conclusion
Le GN245HQ fait-il aussi bien que le GD245HQ ? Oui et même un peu mieux. Certes, de nombreux points n'ont pas évolué d'une génération d'écran à l'autre, en positif comme en négatif : la colorimétrie relativement correcte, le design assez racé (quoique, sans le pied orange...), mais aussi l'ACM toujours aussi discret ou l'ergonomie malheureusement rudimentaire. Cependant, annoncé à 479 € avec une paire de lunettes 3D, l'émetteur intégré et un câble HDMI fourni, le GN245HQ s'avère être un allié de premier ordre pour le jeu vidéo, en 2D et bien sûr en 3D. Le principal point fort du moniteur : sa réactivité de haute volée en 120 Hz. Et sa connectique HDMI à la norme 1.4a assure une compatibilité avec un maximum de périphériques 3D. Pour du visionnage de films, le moniteur convient également, mais il ne faudra pas oublier que les angles de vision sont ceux d'une dalle TN... Bref, un digne successeur au GD245HQ ! Mais il faudra qu'Acer planche sur l'ergonomie pour son prochain opus...
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Consommation énergétiqueLe GN245HQ n'est pas un glouton, mais pour un écran en dalle TN avec rétro-éclairage LED, on aurait pu espérer un tantinet plus de modération, surtout dans les usages de base. Nous avons enregistré 34,6 W au maximum en plein Modern Warfare 2 en 3D, ce qui reste tout à fait acceptable. Juste en restant sur le bureau, avec fond d'écran blanc et luminosité au maximum, l'écran puise 27,4 W en 120 Hz et 25,4 W en 60 Hz. Calibré, le GN245HQ exige encore 21,5 W alors qu'on a diminué la luminance de plus de moitié ! En veille, 2,1 W sont encore perfusés dans l'électronique du moniteur, tandis qu'éteint il consomme toujours 0,5 W.
Quid de la colorimétrie
Le moniteur d'Acer orienté jeu et film ne serait pas forcément plombé par une reproduction perfectible des couleurs. Et bien par défaut, elle l'est et c'est visible : on note une dominante de vert. Mais ça n'est pas dramatique non plus. Et la sonde le confirme d'ailleurs, en ressortant un Delta E de 3,6 avec un pic à 7,8 dans les gris foncés. Le seul souci, c'est qu'on a beau essayer tous les réglages « à la louche », rien n'y fait. Il faut donc envisager un calibrage si vous souhaitez pouvoir vous fier à la colorimétrie de l'écran, après quoi vous obtiendrez un Delta E de 1,0 avec un pic à 2,2 dans le gris clair.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite avec l'écran calibré
Question homogénéité maintenant, la dalle choisie par Acer ne restera pas dans les mémoires. L'écart moyen de luminance atteint 12,8 % par rapport au centre, avec un pic à 18,9 %. Qu'on se rassure, rien ne saute vraiment aux yeux... sauf cette ligne en bas d'écran où le rétro-éclairage « déborde » visiblement. C'est plutôt embêtant sur un fond noir...
Heureusement, la colorimétrie varie à peine puisque les écarts de Delta E ne représentent en moyenne que 18,8 % de la valeur centrale calibrée à 1,0.
Et pour des images en mouvement ?
Le GD245HQ avait mis tout le monde d'accord dans ce domaine, on attend du GN245HQ qu'il en fasse autant. Et bien à 120 Hz, on retombe quasiment sur les mêmes résultats. En ramenant notre cinquantaine de vues prises en rafale sur 10, nous obtenons 5,7 images parfaitement nettes, 3,2 avec un léger fantôme (dont 2,1 sont en couleurs inversées) et 1 image affichant un vrai double rémanent. Soit 90 % des images qui donnent satisfaction, dont 57 % sont tout bonnement excellentes.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne en 120 Hz
Si on revient à 60 Hz dans les pilotes NVIDIA, les résultats restent bons mais quand même nettement inférieurs. Pourquoi ? Parce que d'une la quantité d'images nettes tombe à 3,6 sur 10 et de deux on voit apparaître des images légèrement triplées (environ 0,9 sur 10) en plus des 4 % d'images doublées. Ça reste très bien, même si l'affichage en 120 Hz demeure lui imbattable !
En 60 Hz, 1 image sur 10 ressort triplée
Sur Motorstorm Pacific Rift 3D, où nous avions constaté un effet de chevauchement notable avec le téléviseur Sony Bravia NX710 dans ce dossier sur la 3D, ici l'affichage est parfaitement propre ! Certes, il n'y a que 23,6 pouces ici contre 40 sur la télé Sony...
Depuis un PC, pas de souci non plus, l'écran se comporte très bien en 2D comme en 3D. Tout dépend après de l'optimisation du jeu choisi avec la technologie 3D Vision de NVIDIA. L'absence d'émetteur externe, et donc de molette de réglage de la profondeur de champ, pourra être compensée soit au niveau des pilotes NVIDIA, soit plus simple, via les raccourcis clavier Ctrl + F4 et Ctrl + F5.
Enfin, le visionnage de films profite des mêmes avantages que ceux constatés pour le jeu vidéo, avec en prime le taux de contraste généreux de la dalle. Quant à la fonctionnalité ACM de contraste dynamique, elle apparaît toujours aussi inutile, et peut-être même plus encore avec une dalle naturellement bien contrastée. Mais l'avantage, c'est qu'elle ne provoque pas de saut de luminosité comme c'est parfois le cas. Et aucun problème de fourmillement à déplorer.
Contraste dynamique désactivé puis activé
Conclusion
Le GN245HQ fait-il aussi bien que le GD245HQ ? Oui et même un peu mieux. Certes, de nombreux points n'ont pas évolué d'une génération d'écran à l'autre, en positif comme en négatif : la colorimétrie relativement correcte, le design assez racé (quoique, sans le pied orange...), mais aussi l'ACM toujours aussi discret ou l'ergonomie malheureusement rudimentaire. Cependant, annoncé à 479 € avec une paire de lunettes 3D, l'émetteur intégré et un câble HDMI fourni, le GN245HQ s'avère être un allié de premier ordre pour le jeu vidéo, en 2D et bien sûr en 3D. Le principal point fort du moniteur : sa réactivité de haute volée en 120 Hz. Et sa connectique HDMI à la norme 1.4a assure une compatibilité avec un maximum de périphériques 3D. Pour du visionnage de films, le moniteur convient également, mais il ne faudra pas oublier que les angles de vision sont ceux d'une dalle TN... Bref, un digne successeur au GD245HQ ! Mais il faudra qu'Acer planche sur l'ergonomie pour son prochain opus...
Les derniers tests
Consommation énergétiqueLe GN245HQ n'est pas un glouton, mais pour un écran en dalle TN avec rétro-éclairage LED, on aurait pu espérer un tantinet plus de modération, surtout dans les usages de base. Nous avons enregistré 34,6 W au maximum en plein Modern Warfare 2 en 3D, ce qui reste tout à fait acceptable. Juste en restant sur le bureau, avec fond d'écran blanc et luminosité au maximum, l'écran puise 27,4 W en 120 Hz et 25,4 W en 60 Hz. Calibré, le GN245HQ exige encore 21,5 W alors qu'on a diminué la luminance de plus de moitié ! En veille, 2,1 W sont encore perfusés dans l'électronique du moniteur, tandis qu'éteint il consomme toujours 0,5 W.
Quid de la colorimétrie
Le moniteur d'Acer orienté jeu et film ne serait pas forcément plombé par une reproduction perfectible des couleurs. Et bien par défaut, elle l'est et c'est visible : on note une dominante de vert. Mais ça n'est pas dramatique non plus. Et la sonde le confirme d'ailleurs, en ressortant un Delta E de 3,6 avec un pic à 7,8 dans les gris foncés. Le seul souci, c'est qu'on a beau essayer tous les réglages « à la louche », rien n'y fait. Il faut donc envisager un calibrage si vous souhaitez pouvoir vous fier à la colorimétrie de l'écran, après quoi vous obtiendrez un Delta E de 1,0 avec un pic à 2,2 dans le gris clair.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite avec l'écran calibré
Question homogénéité maintenant, la dalle choisie par Acer ne restera pas dans les mémoires. L'écart moyen de luminance atteint 12,8 % par rapport au centre, avec un pic à 18,9 %. Qu'on se rassure, rien ne saute vraiment aux yeux... sauf cette ligne en bas d'écran où le rétro-éclairage « déborde » visiblement. C'est plutôt embêtant sur un fond noir...
Heureusement, la colorimétrie varie à peine puisque les écarts de Delta E ne représentent en moyenne que 18,8 % de la valeur centrale calibrée à 1,0.
Et pour des images en mouvement ?
Le GD245HQ avait mis tout le monde d'accord dans ce domaine, on attend du GN245HQ qu'il en fasse autant. Et bien à 120 Hz, on retombe quasiment sur les mêmes résultats. En ramenant notre cinquantaine de vues prises en rafale sur 10, nous obtenons 5,7 images parfaitement nettes, 3,2 avec un léger fantôme (dont 2,1 sont en couleurs inversées) et 1 image affichant un vrai double rémanent. Soit 90 % des images qui donnent satisfaction, dont 57 % sont tout bonnement excellentes.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne en 120 Hz
Si on revient à 60 Hz dans les pilotes NVIDIA, les résultats restent bons mais quand même nettement inférieurs. Pourquoi ? Parce que d'une la quantité d'images nettes tombe à 3,6 sur 10 et de deux on voit apparaître des images légèrement triplées (environ 0,9 sur 10) en plus des 4 % d'images doublées. Ça reste très bien, même si l'affichage en 120 Hz demeure lui imbattable !
En 60 Hz, 1 image sur 10 ressort triplée
Sur Motorstorm Pacific Rift 3D, où nous avions constaté un effet de chevauchement notable avec le téléviseur Sony Bravia NX710 dans ce dossier sur la 3D, ici l'affichage est parfaitement propre ! Certes, il n'y a que 23,6 pouces ici contre 40 sur la télé Sony...
Depuis un PC, pas de souci non plus, l'écran se comporte très bien en 2D comme en 3D. Tout dépend après de l'optimisation du jeu choisi avec la technologie 3D Vision de NVIDIA. L'absence d'émetteur externe, et donc de molette de réglage de la profondeur de champ, pourra être compensée soit au niveau des pilotes NVIDIA, soit plus simple, via les raccourcis clavier Ctrl + F4 et Ctrl + F5.
Enfin, le visionnage de films profite des mêmes avantages que ceux constatés pour le jeu vidéo, avec en prime le taux de contraste généreux de la dalle. Quant à la fonctionnalité ACM de contraste dynamique, elle apparaît toujours aussi inutile, et peut-être même plus encore avec une dalle naturellement bien contrastée. Mais l'avantage, c'est qu'elle ne provoque pas de saut de luminosité comme c'est parfois le cas. Et aucun problème de fourmillement à déplorer.
Contraste dynamique désactivé puis activé
Conclusion
Le GN245HQ fait-il aussi bien que le GD245HQ ? Oui et même un peu mieux. Certes, de nombreux points n'ont pas évolué d'une génération d'écran à l'autre, en positif comme en négatif : la colorimétrie relativement correcte, le design assez racé (quoique, sans le pied orange...), mais aussi l'ACM toujours aussi discret ou l'ergonomie malheureusement rudimentaire. Cependant, annoncé à 479 € avec une paire de lunettes 3D, l'émetteur intégré et un câble HDMI fourni, le GN245HQ s'avère être un allié de premier ordre pour le jeu vidéo, en 2D et bien sûr en 3D. Le principal point fort du moniteur : sa réactivité de haute volée en 120 Hz. Et sa connectique HDMI à la norme 1.4a assure une compatibilité avec un maximum de périphériques 3D. Pour du visionnage de films, le moniteur convient également, mais il ne faudra pas oublier que les angles de vision sont ceux d'une dalle TN... Bref, un digne successeur au GD245HQ ! Mais il faudra qu'Acer planche sur l'ergonomie pour son prochain opus...
Les derniers tests
Consommation énergétiqueLe GN245HQ n'est pas un glouton, mais pour un écran en dalle TN avec rétro-éclairage LED, on aurait pu espérer un tantinet plus de modération, surtout dans les usages de base. Nous avons enregistré 34,6 W au maximum en plein Modern Warfare 2 en 3D, ce qui reste tout à fait acceptable. Juste en restant sur le bureau, avec fond d'écran blanc et luminosité au maximum, l'écran puise 27,4 W en 120 Hz et 25,4 W en 60 Hz. Calibré, le GN245HQ exige encore 21,5 W alors qu'on a diminué la luminance de plus de moitié ! En veille, 2,1 W sont encore perfusés dans l'électronique du moniteur, tandis qu'éteint il consomme toujours 0,5 W.
Quid de la colorimétrie
Le moniteur d'Acer orienté jeu et film ne serait pas forcément plombé par une reproduction perfectible des couleurs. Et bien par défaut, elle l'est et c'est visible : on note une dominante de vert. Mais ça n'est pas dramatique non plus. Et la sonde le confirme d'ailleurs, en ressortant un Delta E de 3,6 avec un pic à 7,8 dans les gris foncés. Le seul souci, c'est qu'on a beau essayer tous les réglages « à la louche », rien n'y fait. Il faut donc envisager un calibrage si vous souhaitez pouvoir vous fier à la colorimétrie de l'écran, après quoi vous obtiendrez un Delta E de 1,0 avec un pic à 2,2 dans le gris clair.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite avec l'écran calibré
Question homogénéité maintenant, la dalle choisie par Acer ne restera pas dans les mémoires. L'écart moyen de luminance atteint 12,8 % par rapport au centre, avec un pic à 18,9 %. Qu'on se rassure, rien ne saute vraiment aux yeux... sauf cette ligne en bas d'écran où le rétro-éclairage « déborde » visiblement. C'est plutôt embêtant sur un fond noir...
Heureusement, la colorimétrie varie à peine puisque les écarts de Delta E ne représentent en moyenne que 18,8 % de la valeur centrale calibrée à 1,0.
Et pour des images en mouvement ?
Le GD245HQ avait mis tout le monde d'accord dans ce domaine, on attend du GN245HQ qu'il en fasse autant. Et bien à 120 Hz, on retombe quasiment sur les mêmes résultats. En ramenant notre cinquantaine de vues prises en rafale sur 10, nous obtenons 5,7 images parfaitement nettes, 3,2 avec un léger fantôme (dont 2,1 sont en couleurs inversées) et 1 image affichant un vrai double rémanent. Soit 90 % des images qui donnent satisfaction, dont 57 % sont tout bonnement excellentes.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne en 120 Hz
Si on revient à 60 Hz dans les pilotes NVIDIA, les résultats restent bons mais quand même nettement inférieurs. Pourquoi ? Parce que d'une la quantité d'images nettes tombe à 3,6 sur 10 et de deux on voit apparaître des images légèrement triplées (environ 0,9 sur 10) en plus des 4 % d'images doublées. Ça reste très bien, même si l'affichage en 120 Hz demeure lui imbattable !
En 60 Hz, 1 image sur 10 ressort triplée
Sur Motorstorm Pacific Rift 3D, où nous avions constaté un effet de chevauchement notable avec le téléviseur Sony Bravia NX710 dans ce dossier sur la 3D, ici l'affichage est parfaitement propre ! Certes, il n'y a que 23,6 pouces ici contre 40 sur la télé Sony...
Depuis un PC, pas de souci non plus, l'écran se comporte très bien en 2D comme en 3D. Tout dépend après de l'optimisation du jeu choisi avec la technologie 3D Vision de NVIDIA. L'absence d'émetteur externe, et donc de molette de réglage de la profondeur de champ, pourra être compensée soit au niveau des pilotes NVIDIA, soit plus simple, via les raccourcis clavier Ctrl + F4 et Ctrl + F5.
Enfin, le visionnage de films profite des mêmes avantages que ceux constatés pour le jeu vidéo, avec en prime le taux de contraste généreux de la dalle. Quant à la fonctionnalité ACM de contraste dynamique, elle apparaît toujours aussi inutile, et peut-être même plus encore avec une dalle naturellement bien contrastée. Mais l'avantage, c'est qu'elle ne provoque pas de saut de luminosité comme c'est parfois le cas. Et aucun problème de fourmillement à déplorer.
Contraste dynamique désactivé puis activé
Conclusion
Le GN245HQ fait-il aussi bien que le GD245HQ ? Oui et même un peu mieux. Certes, de nombreux points n'ont pas évolué d'une génération d'écran à l'autre, en positif comme en négatif : la colorimétrie relativement correcte, le design assez racé (quoique, sans le pied orange...), mais aussi l'ACM toujours aussi discret ou l'ergonomie malheureusement rudimentaire. Cependant, annoncé à 479 € avec une paire de lunettes 3D, l'émetteur intégré et un câble HDMI fourni, le GN245HQ s'avère être un allié de premier ordre pour le jeu vidéo, en 2D et bien sûr en 3D. Le principal point fort du moniteur : sa réactivité de haute volée en 120 Hz. Et sa connectique HDMI à la norme 1.4a assure une compatibilité avec un maximum de périphériques 3D. Pour du visionnage de films, le moniteur convient également, mais il ne faudra pas oublier que les angles de vision sont ceux d'une dalle TN... Bref, un digne successeur au GD245HQ ! Mais il faudra qu'Acer planche sur l'ergonomie pour son prochain opus...
Consommation énergétiqueLe GN245HQ n'est pas un glouton, mais pour un écran en dalle TN avec rétro-éclairage LED, on aurait pu espérer un tantinet plus de modération, surtout dans les usages de base. Nous avons enregistré 34,6 W au maximum en plein Modern Warfare 2 en 3D, ce qui reste tout à fait acceptable. Juste en restant sur le bureau, avec fond d'écran blanc et luminosité au maximum, l'écran puise 27,4 W en 120 Hz et 25,4 W en 60 Hz. Calibré, le GN245HQ exige encore 21,5 W alors qu'on a diminué la luminance de plus de moitié ! En veille, 2,1 W sont encore perfusés dans l'électronique du moniteur, tandis qu'éteint il consomme toujours 0,5 W.
Quid de la colorimétrie
Le moniteur d'Acer orienté jeu et film ne serait pas forcément plombé par une reproduction perfectible des couleurs. Et bien par défaut, elle l'est et c'est visible : on note une dominante de vert. Mais ça n'est pas dramatique non plus. Et la sonde le confirme d'ailleurs, en ressortant un Delta E de 3,6 avec un pic à 7,8 dans les gris foncés. Le seul souci, c'est qu'on a beau essayer tous les réglages « à la louche », rien n'y fait. Il faut donc envisager un calibrage si vous souhaitez pouvoir vous fier à la colorimétrie de l'écran, après quoi vous obtiendrez un Delta E de 1,0 avec un pic à 2,2 dans le gris clair.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite avec l'écran calibré
Question homogénéité maintenant, la dalle choisie par Acer ne restera pas dans les mémoires. L'écart moyen de luminance atteint 12,8 % par rapport au centre, avec un pic à 18,9 %. Qu'on se rassure, rien ne saute vraiment aux yeux... sauf cette ligne en bas d'écran où le rétro-éclairage « déborde » visiblement. C'est plutôt embêtant sur un fond noir...
Heureusement, la colorimétrie varie à peine puisque les écarts de Delta E ne représentent en moyenne que 18,8 % de la valeur centrale calibrée à 1,0.
Et pour des images en mouvement ?
Le GD245HQ avait mis tout le monde d'accord dans ce domaine, on attend du GN245HQ qu'il en fasse autant. Et bien à 120 Hz, on retombe quasiment sur les mêmes résultats. En ramenant notre cinquantaine de vues prises en rafale sur 10, nous obtenons 5,7 images parfaitement nettes, 3,2 avec un léger fantôme (dont 2,1 sont en couleurs inversées) et 1 image affichant un vrai double rémanent. Soit 90 % des images qui donnent satisfaction, dont 57 % sont tout bonnement excellentes.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne en 120 Hz
Si on revient à 60 Hz dans les pilotes NVIDIA, les résultats restent bons mais quand même nettement inférieurs. Pourquoi ? Parce que d'une la quantité d'images nettes tombe à 3,6 sur 10 et de deux on voit apparaître des images légèrement triplées (environ 0,9 sur 10) en plus des 4 % d'images doublées. Ça reste très bien, même si l'affichage en 120 Hz demeure lui imbattable !
En 60 Hz, 1 image sur 10 ressort triplée
Sur Motorstorm Pacific Rift 3D, où nous avions constaté un effet de chevauchement notable avec le téléviseur Sony Bravia NX710 dans ce dossier sur la 3D, ici l'affichage est parfaitement propre ! Certes, il n'y a que 23,6 pouces ici contre 40 sur la télé Sony...
Depuis un PC, pas de souci non plus, l'écran se comporte très bien en 2D comme en 3D. Tout dépend après de l'optimisation du jeu choisi avec la technologie 3D Vision de NVIDIA. L'absence d'émetteur externe, et donc de molette de réglage de la profondeur de champ, pourra être compensée soit au niveau des pilotes NVIDIA, soit plus simple, via les raccourcis clavier Ctrl + F4 et Ctrl + F5.
Enfin, le visionnage de films profite des mêmes avantages que ceux constatés pour le jeu vidéo, avec en prime le taux de contraste généreux de la dalle. Quant à la fonctionnalité ACM de contraste dynamique, elle apparaît toujours aussi inutile, et peut-être même plus encore avec une dalle naturellement bien contrastée. Mais l'avantage, c'est qu'elle ne provoque pas de saut de luminosité comme c'est parfois le cas. Et aucun problème de fourmillement à déplorer.
Contraste dynamique désactivé puis activé
Conclusion
Le GN245HQ fait-il aussi bien que le GD245HQ ? Oui et même un peu mieux. Certes, de nombreux points n'ont pas évolué d'une génération d'écran à l'autre, en positif comme en négatif : la colorimétrie relativement correcte, le design assez racé (quoique, sans le pied orange...), mais aussi l'ACM toujours aussi discret ou l'ergonomie malheureusement rudimentaire. Cependant, annoncé à 479 € avec une paire de lunettes 3D, l'émetteur intégré et un câble HDMI fourni, le GN245HQ s'avère être un allié de premier ordre pour le jeu vidéo, en 2D et bien sûr en 3D. Le principal point fort du moniteur : sa réactivité de haute volée en 120 Hz. Et sa connectique HDMI à la norme 1.4a assure une compatibilité avec un maximum de périphériques 3D. Pour du visionnage de films, le moniteur convient également, mais il ne faudra pas oublier que les angles de vision sont ceux d'une dalle TN... Bref, un digne successeur au GD245HQ ! Mais il faudra qu'Acer planche sur l'ergonomie pour son prochain opus...
Consommations mesurées en watts à l'aide d'un wattmètre
A gauche, la colorimétrie de base, à droite avec l'écran calibré
Cette bande lumineuse est visible à l'œil nu, notamment sur les fonds noirs des films par exemple...
Contraste dynamique désactivé puis activé
Par Aurélien Audy
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