Philips 272P4
Bien qu'adressée aux professionnels, la gamme P-Line de Philips a bien souvent de quoi attiser les convoitises du grand public. Dalles mates, ergonomies poussées ou encore consommations électriques restreintes sont les trois grands axes des moniteurs Brilliance orientés business. Et quand ces critères s'appliquent à un écran de 27 pouces en 2 560 x 1 440 pixels, ça nous donne forcément envie de le tester chez Clubic ! Une nouvelle référence pour le graphisme ou la productivité ?
Le Brilliance 272P4 (272P4QPJKEB/00 pour être précis)
Présentation de l'écran
Le 272P4 intègre une webcam de 2 MPix avec double micros et indicateur LED, des haut-parleurs de 2 x 2 W, un hub de 3 USB 3.0, deux capteurs PowerSensor (détecteur de présence adaptant la luminosité de l'écran) et un vrai interrupteur d'alimentation physique. La connectique audio/vidéo comporte une sortie casque mini jack, un DVI-D Dual Link, deux HDMI et deux DisplayPort. Pour cette dernière interface, l'écran dispose d'un port en entrée, un autre en sortie, la version 1.2a étant compatible avec le « daisy chaining », c'est-à-dire la possibilité de chaîner plusieurs moniteurs en cascade. Le nombre d'écrans dépend du chipset graphique en amont, mais aussi de la résolution des écrans.
La webcam, les capteurs PowerSensor, la sortie casque, l'interrupteur marche/arrêt, le hub USB 3.0 et la connectique A/V
Maintenant, le principal souci des gammes P-Line, c'est que les designs étaient bien souvent quelconques. Là, il faut reconnaître que Philips a concédé des efforts. Les carénages gris habituels ont ainsi été remplacés par un plastique noir avec une texture striée imitant l'aluminium brossé. La finition est propre. Et on retrouve bien sûr l'ergonomie aux petits oignons des modèles professionnels : pied réglable en hauteur (sur 15 cm) avec orifice passe-câbles, rotation du socle, inclinaison et pivot de la dalle à 90° (attention sur un 27 pouces c'est impressionnant). Le moniteur peut être fixé au mur (montage VESA 100 x 100 mm).
Philips table sur un taux de contraste de 1 000 : 1. Après mesure par notre sonde LaCie, nous trouvons des résultats un peu inférieurs mais somme toute très convenables. Par défaut, la luminosité est réglée au maximum : le rendu est bien trop intense pour un usage bureautique ou graphisme (à moins de travailler dans un environnement extrêmement lumineux). Le point blanc est relevé à 310,5 cd/m² avec un point noir à 0,35 cd/m², ce qui revient à un taux de 887 : 1. Calibré, l'écran maintient un taux de contraste consistant à 834 : 1, avec un point blanc à 141,8 cd/m² et un point noir à 0,17 cd/m².
Taux de contraste mesurés
Quelques mots sur l'OSD
Le menu « On Screen Display » ne change pas par rapport à ce que Philips proposait déjà sur le 241P4. On retrouve donc une interface quasi monochrome découpée en deux volets, avec à gauche les entrées et à droite les valeurs. La navigation se fait là aussi par des touches tactiles en façade, qui ne sont malheureusement pas rétroéclairées : avec des symboles gris sur fond noir, autant dire qu'il faudra tâtonner ou rallumer la lumière pour effectuer des réglages dans une pièce sombre.
Les touches tactiles de navigation ne sont malheureusement pas rétro-éclairées.</center>" alt="<center>
<center>C'est ici qu'on active ou pas la fonction PowerSensor. Celle-ci va régler automatiquement la luminosité à 20% dès que ses capteurs auront détecter que l'utilisateur a quitté son poste. On peut doser la distance de détection entre 1 (plus proche) et 4 (plus éloignée). </center>" alt="
<center>On choisit ici son entrée principale.</center>" alt="
<center>Ce menu est le plus intéressant. C'est là qu'on accède aux réglages de luminosité, contraste, overdrive, contraste dynamique, SmartFrame (en théorie, ça sert à mettre en évidence certaines zones de l'affichage, notamment pour le jeu vidéo), gamma, Orbite de pixels (technologie permettant d'éviter les brûlures de pixels par translations successives) et overscan (boost de la résolution).</center>" alt="
<center>Ici on règle le fonctionnement de l'affichage Picture in Picture : emplacement, taille, etc.</center>" alt="
<center>Cet onglet concerne l'audio. Notez que la qualité des haut-parleurs est vraiment exécrable. A ce stade, on se demande même pourquoi le constructeur en intègre...</center>" alt="
<center>L'autre menu important : la colorimétrie, avec choix de température de couleur, mode sRVB et paramétrage manuel des composantes R, V, B.</center>" alt="
<center>Choix de la langue.</center>" alt="
<center>Positionnement et réglages du menu OSD.</center>" alt="
<center>Et derniers réglages, dont la réinitialisation et l'activation du chaînage en cascade sur le port DisplayPort.</center>" alt="
<center>Le moniteur propose trois raccourcis, accessibles depuis les touches tactiles les plus à gauche. Ici, les modes pré-réglés SmartImage...</center>" alt="
<center>L'activation du PiP ou PbP (Picture By Picture ou en français, du côte à côte).</center>" alt="
<center>Le choix de la source audio (jack, HDMI ou DisplayPort).</center>" alt="
PiP et PbP avec Clubic.com en affichage principal et une vidéo de Jeuvideo.fr en affichage déporté
Consommation énergétique
La gamme P-Line veille toujours à proposer des moniteurs relativement économes, c'est encore le cas ici, malgré les propriétés « hors normes » de la dalle. De base, le moniteur consomme 45,7 W. Mais de base sa luminosité est au maximum (100/100), on peut donc aisément réduire cet appétit en baissant la luminosité à 40/100 pour obtenir environ 140 cd/m² de luminance. La consommation calibré tombe à 31,4 W. Avec la fonction PowerSensor activée, le 272P4 se contente de 20,8 W. Eteint comme en veille, le moniteur ne puise plus aucune énergie, un bon point. Enfin, Philips indique qu'au maximum (avec audio et les trois ports USB 3.0 occupés), son moniteur engouffre alors 67,3 W (mesure du constructeur).
Quid de la colorimétrie
Par défaut, en dehors de la luminance excessive, la colorimétrie apparaît de visu plutôt correcte. Les angles de vision sont effectivement larges, même si on observe quand même une perte d'intensité en se mettant vraiment sur les côtés. Notre sonde retourne un delta E moyen de 4,3, avec un pic à 8,3 dans le bleu primaire. Acceptable dans l'absolu pour un écran en sortie d'usine, mais un photographe ou graphiste devra passer par une phase de calibrage pour retrouver un delta E moyen à 0,4, avec un pic à 1,4.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite une fois calibré
L'homogénéité est tout à fait satisfaisante, avec un écart moyen de luminance par rapport au centre de 9,8 %, avec un pic à 12,6 % qu'on retrouve à plusieurs endroits de la dalle. La colorimétrie ne varie en moyenne que de 28,1 % par rapport au centre, c'est excellent quand on a un delta E moyen aussi bas. Cette dalle PLS est une bonne surprise jusqu'ici !
Et pour des images en mouvement ?
L'écran n'est pas destiné aux gamers, c'est un fait. Mais pour regarder des vidéos ? Philips annonce 12 ms de temps de réponse de base, une réactivité pouvant être réduite de moitié via l'overdrive SmartResponse. Notre procédure de test révèle que l'écran n'est pas des plus vifs, mais également qu'il est moins lent que ce que nous pensions : 1,3 image sur 10 est capturée nette, 2,9 sont à peine dédoublées, ça nous fait un ratio de 42 % d'images convenables. Avec encore malheureusement 3,5 images sur 10 doublées, et même 2,3 triplées.
Maintenant avec l'overdrive bien réglé, on parvient à des résultats très corrects pour un écran de ce genre. Trois niveaux sont proposés, rapide, plus rapide, la plus rapide. Les deux premières valeurs donnent les meilleurs résultats. Notamment en « plus rapide » avec 1,6 image nette, 5,5 à peine dédoublées (soit 71 % convenables), 1,9 doublée et 1 triplée. En poussant l'overdrive à fond, le reverse-ghosting à peine détectable jusqu'ici devient alors très prononcé, au point que les images fantômes noires viennent regonfler le nombre de captures triplées. Bref, c'est suffisant pour regarder des vidéos mais juste voire inapproprié pour du jeu vidéo.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne
Conclusion
À 599 € en prix public, le Philips Brilliance 272P4 se positionne bien par rapport à la prestation qu'il propose et face à ses rivaux. La dalle PLS mate de 27 pouces en 2 560 x 1 440 pixels remplit largement son contrat (contraste, colorimétrie, angle de vision, homogénéité), l'ergonomie du pied et la connectique sont à la hauteur. Philips apporte quelques petits plus qui font le moniteur se démarquer, comme les capteurs de présence PowerSensor, la sortie DisplayPort permettant le chaînage, la webcam (même si elle ne semblait pas fonctionner sur notre modèle de test) ou encore le MultiView (PiP et PbP). Certes un calibrage sera tout de même nécessaire pour obtenir un affichage optimum, dans les limites de l'espace sRGB (que l'écran ne couvre pas tout à fait), tandis que les joueurs ne pourront pas être suffisamment comblés. Mais globalement, le 272P4 séduit et répond à un panel d'usages assez large.
Les derniers tests
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Consommation énergétique
La gamme P-Line veille toujours à proposer des moniteurs relativement économes, c'est encore le cas ici, malgré les propriétés « hors normes » de la dalle. De base, le moniteur consomme 45,7 W. Mais de base sa luminosité est au maximum (100/100), on peut donc aisément réduire cet appétit en baissant la luminosité à 40/100 pour obtenir environ 140 cd/m² de luminance. La consommation calibré tombe à 31,4 W. Avec la fonction PowerSensor activée, le 272P4 se contente de 20,8 W. Eteint comme en veille, le moniteur ne puise plus aucune énergie, un bon point. Enfin, Philips indique qu'au maximum (avec audio et les trois ports USB 3.0 occupés), son moniteur engouffre alors 67,3 W (mesure du constructeur).
Quid de la colorimétrie
Par défaut, en dehors de la luminance excessive, la colorimétrie apparaît de visu plutôt correcte. Les angles de vision sont effectivement larges, même si on observe quand même une perte d'intensité en se mettant vraiment sur les côtés. Notre sonde retourne un delta E moyen de 4,3, avec un pic à 8,3 dans le bleu primaire. Acceptable dans l'absolu pour un écran en sortie d'usine, mais un photographe ou graphiste devra passer par une phase de calibrage pour retrouver un delta E moyen à 0,4, avec un pic à 1,4.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite une fois calibré
L'homogénéité est tout à fait satisfaisante, avec un écart moyen de luminance par rapport au centre de 9,8 %, avec un pic à 12,6 % qu'on retrouve à plusieurs endroits de la dalle. La colorimétrie ne varie en moyenne que de 28,1 % par rapport au centre, c'est excellent quand on a un delta E moyen aussi bas. Cette dalle PLS est une bonne surprise jusqu'ici !
Et pour des images en mouvement ?
L'écran n'est pas destiné aux gamers, c'est un fait. Mais pour regarder des vidéos ? Philips annonce 12 ms de temps de réponse de base, une réactivité pouvant être réduite de moitié via l'overdrive SmartResponse. Notre procédure de test révèle que l'écran n'est pas des plus vifs, mais également qu'il est moins lent que ce que nous pensions : 1,3 image sur 10 est capturée nette, 2,9 sont à peine dédoublées, ça nous fait un ratio de 42 % d'images convenables. Avec encore malheureusement 3,5 images sur 10 doublées, et même 2,3 triplées.
Maintenant avec l'overdrive bien réglé, on parvient à des résultats très corrects pour un écran de ce genre. Trois niveaux sont proposés, rapide, plus rapide, la plus rapide. Les deux premières valeurs donnent les meilleurs résultats. Notamment en « plus rapide » avec 1,6 image nette, 5,5 à peine dédoublées (soit 71 % convenables), 1,9 doublée et 1 triplée. En poussant l'overdrive à fond, le reverse-ghosting à peine détectable jusqu'ici devient alors très prononcé, au point que les images fantômes noires viennent regonfler le nombre de captures triplées. Bref, c'est suffisant pour regarder des vidéos mais juste voire inapproprié pour du jeu vidéo.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne
Conclusion
À 599 € en prix public, le Philips Brilliance 272P4 se positionne bien par rapport à la prestation qu'il propose et face à ses rivaux. La dalle PLS mate de 27 pouces en 2 560 x 1 440 pixels remplit largement son contrat (contraste, colorimétrie, angle de vision, homogénéité), l'ergonomie du pied et la connectique sont à la hauteur. Philips apporte quelques petits plus qui font le moniteur se démarquer, comme les capteurs de présence PowerSensor, la sortie DisplayPort permettant le chaînage, la webcam (même si elle ne semblait pas fonctionner sur notre modèle de test) ou encore le MultiView (PiP et PbP). Certes un calibrage sera tout de même nécessaire pour obtenir un affichage optimum, dans les limites de l'espace sRGB (que l'écran ne couvre pas tout à fait), tandis que les joueurs ne pourront pas être suffisamment comblés. Mais globalement, le 272P4 séduit et répond à un panel d'usages assez large.
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Quid de la colorimétrie
Par défaut, en dehors de la luminance excessive, la colorimétrie apparaît de visu plutôt correcte. Les angles de vision sont effectivement larges, même si on observe quand même une perte d'intensité en se mettant vraiment sur les côtés. Notre sonde retourne un delta E moyen de 4,3, avec un pic à 8,3 dans le bleu primaire. Acceptable dans l'absolu pour un écran en sortie d'usine, mais un photographe ou graphiste devra passer par une phase de calibrage pour retrouver un delta E moyen à 0,4, avec un pic à 1,4.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite une fois calibré
L'homogénéité est tout à fait satisfaisante, avec un écart moyen de luminance par rapport au centre de 9,8 %, avec un pic à 12,6 % qu'on retrouve à plusieurs endroits de la dalle. La colorimétrie ne varie en moyenne que de 28,1 % par rapport au centre, c'est excellent quand on a un delta E moyen aussi bas. Cette dalle PLS est une bonne surprise jusqu'ici !
Et pour des images en mouvement ?
L'écran n'est pas destiné aux gamers, c'est un fait. Mais pour regarder des vidéos ? Philips annonce 12 ms de temps de réponse de base, une réactivité pouvant être réduite de moitié via l'overdrive SmartResponse. Notre procédure de test révèle que l'écran n'est pas des plus vifs, mais également qu'il est moins lent que ce que nous pensions : 1,3 image sur 10 est capturée nette, 2,9 sont à peine dédoublées, ça nous fait un ratio de 42 % d'images convenables. Avec encore malheureusement 3,5 images sur 10 doublées, et même 2,3 triplées.
Maintenant avec l'overdrive bien réglé, on parvient à des résultats très corrects pour un écran de ce genre. Trois niveaux sont proposés, rapide, plus rapide, la plus rapide. Les deux premières valeurs donnent les meilleurs résultats. Notamment en « plus rapide » avec 1,6 image nette, 5,5 à peine dédoublées (soit 71 % convenables), 1,9 doublée et 1 triplée. En poussant l'overdrive à fond, le reverse-ghosting à peine détectable jusqu'ici devient alors très prononcé, au point que les images fantômes noires viennent regonfler le nombre de captures triplées. Bref, c'est suffisant pour regarder des vidéos mais juste voire inapproprié pour du jeu vidéo.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne
Conclusion
À 599 € en prix public, le Philips Brilliance 272P4 se positionne bien par rapport à la prestation qu'il propose et face à ses rivaux. La dalle PLS mate de 27 pouces en 2 560 x 1 440 pixels remplit largement son contrat (contraste, colorimétrie, angle de vision, homogénéité), l'ergonomie du pied et la connectique sont à la hauteur. Philips apporte quelques petits plus qui font le moniteur se démarquer, comme les capteurs de présence PowerSensor, la sortie DisplayPort permettant le chaînage, la webcam (même si elle ne semblait pas fonctionner sur notre modèle de test) ou encore le MultiView (PiP et PbP). Certes un calibrage sera tout de même nécessaire pour obtenir un affichage optimum, dans les limites de l'espace sRGB (que l'écran ne couvre pas tout à fait), tandis que les joueurs ne pourront pas être suffisamment comblés. Mais globalement, le 272P4 séduit et répond à un panel d'usages assez large.
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Quid de la colorimétrie
Par défaut, en dehors de la luminance excessive, la colorimétrie apparaît de visu plutôt correcte. Les angles de vision sont effectivement larges, même si on observe quand même une perte d'intensité en se mettant vraiment sur les côtés. Notre sonde retourne un delta E moyen de 4,3, avec un pic à 8,3 dans le bleu primaire. Acceptable dans l'absolu pour un écran en sortie d'usine, mais un photographe ou graphiste devra passer par une phase de calibrage pour retrouver un delta E moyen à 0,4, avec un pic à 1,4.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite une fois calibré
L'homogénéité est tout à fait satisfaisante, avec un écart moyen de luminance par rapport au centre de 9,8 %, avec un pic à 12,6 % qu'on retrouve à plusieurs endroits de la dalle. La colorimétrie ne varie en moyenne que de 28,1 % par rapport au centre, c'est excellent quand on a un delta E moyen aussi bas. Cette dalle PLS est une bonne surprise jusqu'ici !
Et pour des images en mouvement ?
L'écran n'est pas destiné aux gamers, c'est un fait. Mais pour regarder des vidéos ? Philips annonce 12 ms de temps de réponse de base, une réactivité pouvant être réduite de moitié via l'overdrive SmartResponse. Notre procédure de test révèle que l'écran n'est pas des plus vifs, mais également qu'il est moins lent que ce que nous pensions : 1,3 image sur 10 est capturée nette, 2,9 sont à peine dédoublées, ça nous fait un ratio de 42 % d'images convenables. Avec encore malheureusement 3,5 images sur 10 doublées, et même 2,3 triplées.
Maintenant avec l'overdrive bien réglé, on parvient à des résultats très corrects pour un écran de ce genre. Trois niveaux sont proposés, rapide, plus rapide, la plus rapide. Les deux premières valeurs donnent les meilleurs résultats. Notamment en « plus rapide » avec 1,6 image nette, 5,5 à peine dédoublées (soit 71 % convenables), 1,9 doublée et 1 triplée. En poussant l'overdrive à fond, le reverse-ghosting à peine détectable jusqu'ici devient alors très prononcé, au point que les images fantômes noires viennent regonfler le nombre de captures triplées. Bref, c'est suffisant pour regarder des vidéos mais juste voire inapproprié pour du jeu vidéo.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne
Conclusion
À 599 € en prix public, le Philips Brilliance 272P4 se positionne bien par rapport à la prestation qu'il propose et face à ses rivaux. La dalle PLS mate de 27 pouces en 2 560 x 1 440 pixels remplit largement son contrat (contraste, colorimétrie, angle de vision, homogénéité), l'ergonomie du pied et la connectique sont à la hauteur. Philips apporte quelques petits plus qui font le moniteur se démarquer, comme les capteurs de présence PowerSensor, la sortie DisplayPort permettant le chaînage, la webcam (même si elle ne semblait pas fonctionner sur notre modèle de test) ou encore le MultiView (PiP et PbP). Certes un calibrage sera tout de même nécessaire pour obtenir un affichage optimum, dans les limites de l'espace sRGB (que l'écran ne couvre pas tout à fait), tandis que les joueurs ne pourront pas être suffisamment comblés. Mais globalement, le 272P4 séduit et répond à un panel d'usages assez large.
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La gamme P-Line veille toujours à proposer des moniteurs relativement économes, c'est encore le cas ici, malgré les propriétés « hors normes » de la dalle. De base, le moniteur consomme 45,7 W. Mais de base sa luminosité est au maximum (100/100), on peut donc aisément réduire cet appétit en baissant la luminosité à 40/100 pour obtenir environ 140 cd/m² de luminance. La consommation calibré tombe à 31,4 W. Avec la fonction PowerSensor activée, le 272P4 se contente de 20,8 W. Eteint comme en veille, le moniteur ne puise plus aucune énergie, un bon point. Enfin, Philips indique qu'au maximum (avec audio et les trois ports USB 3.0 occupés), son moniteur engouffre alors 67,3 W (mesure du constructeur).
Quid de la colorimétrie
Par défaut, en dehors de la luminance excessive, la colorimétrie apparaît de visu plutôt correcte. Les angles de vision sont effectivement larges, même si on observe quand même une perte d'intensité en se mettant vraiment sur les côtés. Notre sonde retourne un delta E moyen de 4,3, avec un pic à 8,3 dans le bleu primaire. Acceptable dans l'absolu pour un écran en sortie d'usine, mais un photographe ou graphiste devra passer par une phase de calibrage pour retrouver un delta E moyen à 0,4, avec un pic à 1,4.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite une fois calibré
L'homogénéité est tout à fait satisfaisante, avec un écart moyen de luminance par rapport au centre de 9,8 %, avec un pic à 12,6 % qu'on retrouve à plusieurs endroits de la dalle. La colorimétrie ne varie en moyenne que de 28,1 % par rapport au centre, c'est excellent quand on a un delta E moyen aussi bas. Cette dalle PLS est une bonne surprise jusqu'ici !
Et pour des images en mouvement ?
L'écran n'est pas destiné aux gamers, c'est un fait. Mais pour regarder des vidéos ? Philips annonce 12 ms de temps de réponse de base, une réactivité pouvant être réduite de moitié via l'overdrive SmartResponse. Notre procédure de test révèle que l'écran n'est pas des plus vifs, mais également qu'il est moins lent que ce que nous pensions : 1,3 image sur 10 est capturée nette, 2,9 sont à peine dédoublées, ça nous fait un ratio de 42 % d'images convenables. Avec encore malheureusement 3,5 images sur 10 doublées, et même 2,3 triplées.
Maintenant avec l'overdrive bien réglé, on parvient à des résultats très corrects pour un écran de ce genre. Trois niveaux sont proposés, rapide, plus rapide, la plus rapide. Les deux premières valeurs donnent les meilleurs résultats. Notamment en « plus rapide » avec 1,6 image nette, 5,5 à peine dédoublées (soit 71 % convenables), 1,9 doublée et 1 triplée. En poussant l'overdrive à fond, le reverse-ghosting à peine détectable jusqu'ici devient alors très prononcé, au point que les images fantômes noires viennent regonfler le nombre de captures triplées. Bref, c'est suffisant pour regarder des vidéos mais juste voire inapproprié pour du jeu vidéo.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne
Conclusion
À 599 € en prix public, le Philips Brilliance 272P4 se positionne bien par rapport à la prestation qu'il propose et face à ses rivaux. La dalle PLS mate de 27 pouces en 2 560 x 1 440 pixels remplit largement son contrat (contraste, colorimétrie, angle de vision, homogénéité), l'ergonomie du pied et la connectique sont à la hauteur. Philips apporte quelques petits plus qui font le moniteur se démarquer, comme les capteurs de présence PowerSensor, la sortie DisplayPort permettant le chaînage, la webcam (même si elle ne semblait pas fonctionner sur notre modèle de test) ou encore le MultiView (PiP et PbP). Certes un calibrage sera tout de même nécessaire pour obtenir un affichage optimum, dans les limites de l'espace sRGB (que l'écran ne couvre pas tout à fait), tandis que les joueurs ne pourront pas être suffisamment comblés. Mais globalement, le 272P4 séduit et répond à un panel d'usages assez large.
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La gamme P-Line veille toujours à proposer des moniteurs relativement économes, c'est encore le cas ici, malgré les propriétés « hors normes » de la dalle. De base, le moniteur consomme 45,7 W. Mais de base sa luminosité est au maximum (100/100), on peut donc aisément réduire cet appétit en baissant la luminosité à 40/100 pour obtenir environ 140 cd/m² de luminance. La consommation calibré tombe à 31,4 W. Avec la fonction PowerSensor activée, le 272P4 se contente de 20,8 W. Eteint comme en veille, le moniteur ne puise plus aucune énergie, un bon point. Enfin, Philips indique qu'au maximum (avec audio et les trois ports USB 3.0 occupés), son moniteur engouffre alors 67,3 W (mesure du constructeur).
Quid de la colorimétrie
Par défaut, en dehors de la luminance excessive, la colorimétrie apparaît de visu plutôt correcte. Les angles de vision sont effectivement larges, même si on observe quand même une perte d'intensité en se mettant vraiment sur les côtés. Notre sonde retourne un delta E moyen de 4,3, avec un pic à 8,3 dans le bleu primaire. Acceptable dans l'absolu pour un écran en sortie d'usine, mais un photographe ou graphiste devra passer par une phase de calibrage pour retrouver un delta E moyen à 0,4, avec un pic à 1,4.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite une fois calibré
L'homogénéité est tout à fait satisfaisante, avec un écart moyen de luminance par rapport au centre de 9,8 %, avec un pic à 12,6 % qu'on retrouve à plusieurs endroits de la dalle. La colorimétrie ne varie en moyenne que de 28,1 % par rapport au centre, c'est excellent quand on a un delta E moyen aussi bas. Cette dalle PLS est une bonne surprise jusqu'ici !
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L'écran n'est pas destiné aux gamers, c'est un fait. Mais pour regarder des vidéos ? Philips annonce 12 ms de temps de réponse de base, une réactivité pouvant être réduite de moitié via l'overdrive SmartResponse. Notre procédure de test révèle que l'écran n'est pas des plus vifs, mais également qu'il est moins lent que ce que nous pensions : 1,3 image sur 10 est capturée nette, 2,9 sont à peine dédoublées, ça nous fait un ratio de 42 % d'images convenables. Avec encore malheureusement 3,5 images sur 10 doublées, et même 2,3 triplées.
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Consommation énergétique
La gamme P-Line veille toujours à proposer des moniteurs relativement économes, c'est encore le cas ici, malgré les propriétés « hors normes » de la dalle. De base, le moniteur consomme 45,7 W. Mais de base sa luminosité est au maximum (100/100), on peut donc aisément réduire cet appétit en baissant la luminosité à 40/100 pour obtenir environ 140 cd/m² de luminance. La consommation calibré tombe à 31,4 W. Avec la fonction PowerSensor activée, le 272P4 se contente de 20,8 W. Eteint comme en veille, le moniteur ne puise plus aucune énergie, un bon point. Enfin, Philips indique qu'au maximum (avec audio et les trois ports USB 3.0 occupés), son moniteur engouffre alors 67,3 W (mesure du constructeur).
Quid de la colorimétrie
Par défaut, en dehors de la luminance excessive, la colorimétrie apparaît de visu plutôt correcte. Les angles de vision sont effectivement larges, même si on observe quand même une perte d'intensité en se mettant vraiment sur les côtés. Notre sonde retourne un delta E moyen de 4,3, avec un pic à 8,3 dans le bleu primaire. Acceptable dans l'absolu pour un écran en sortie d'usine, mais un photographe ou graphiste devra passer par une phase de calibrage pour retrouver un delta E moyen à 0,4, avec un pic à 1,4.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite une fois calibré
L'homogénéité est tout à fait satisfaisante, avec un écart moyen de luminance par rapport au centre de 9,8 %, avec un pic à 12,6 % qu'on retrouve à plusieurs endroits de la dalle. La colorimétrie ne varie en moyenne que de 28,1 % par rapport au centre, c'est excellent quand on a un delta E moyen aussi bas. Cette dalle PLS est une bonne surprise jusqu'ici !
Et pour des images en mouvement ?
L'écran n'est pas destiné aux gamers, c'est un fait. Mais pour regarder des vidéos ? Philips annonce 12 ms de temps de réponse de base, une réactivité pouvant être réduite de moitié via l'overdrive SmartResponse. Notre procédure de test révèle que l'écran n'est pas des plus vifs, mais également qu'il est moins lent que ce que nous pensions : 1,3 image sur 10 est capturée nette, 2,9 sont à peine dédoublées, ça nous fait un ratio de 42 % d'images convenables. Avec encore malheureusement 3,5 images sur 10 doublées, et même 2,3 triplées.
Maintenant avec l'overdrive bien réglé, on parvient à des résultats très corrects pour un écran de ce genre. Trois niveaux sont proposés, rapide, plus rapide, la plus rapide. Les deux premières valeurs donnent les meilleurs résultats. Notamment en « plus rapide » avec 1,6 image nette, 5,5 à peine dédoublées (soit 71 % convenables), 1,9 doublée et 1 triplée. En poussant l'overdrive à fond, le reverse-ghosting à peine détectable jusqu'ici devient alors très prononcé, au point que les images fantômes noires viennent regonfler le nombre de captures triplées. Bref, c'est suffisant pour regarder des vidéos mais juste voire inapproprié pour du jeu vidéo.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne
Conclusion
À 599 € en prix public, le Philips Brilliance 272P4 se positionne bien par rapport à la prestation qu'il propose et face à ses rivaux. La dalle PLS mate de 27 pouces en 2 560 x 1 440 pixels remplit largement son contrat (contraste, colorimétrie, angle de vision, homogénéité), l'ergonomie du pied et la connectique sont à la hauteur. Philips apporte quelques petits plus qui font le moniteur se démarquer, comme les capteurs de présence PowerSensor, la sortie DisplayPort permettant le chaînage, la webcam (même si elle ne semblait pas fonctionner sur notre modèle de test) ou encore le MultiView (PiP et PbP). Certes un calibrage sera tout de même nécessaire pour obtenir un affichage optimum, dans les limites de l'espace sRGB (que l'écran ne couvre pas tout à fait), tandis que les joueurs ne pourront pas être suffisamment comblés. Mais globalement, le 272P4 séduit et répond à un panel d'usages assez large.
Les derniers tests
PiP et PbP avec Clubic.com en affichage principal et une vidéo de Jeuvideo.fr en affichage déporté
Consommation énergétique
La gamme P-Line veille toujours à proposer des moniteurs relativement économes, c'est encore le cas ici, malgré les propriétés « hors normes » de la dalle. De base, le moniteur consomme 45,7 W. Mais de base sa luminosité est au maximum (100/100), on peut donc aisément réduire cet appétit en baissant la luminosité à 40/100 pour obtenir environ 140 cd/m² de luminance. La consommation calibré tombe à 31,4 W. Avec la fonction PowerSensor activée, le 272P4 se contente de 20,8 W. Eteint comme en veille, le moniteur ne puise plus aucune énergie, un bon point. Enfin, Philips indique qu'au maximum (avec audio et les trois ports USB 3.0 occupés), son moniteur engouffre alors 67,3 W (mesure du constructeur).
Quid de la colorimétrie
Par défaut, en dehors de la luminance excessive, la colorimétrie apparaît de visu plutôt correcte. Les angles de vision sont effectivement larges, même si on observe quand même une perte d'intensité en se mettant vraiment sur les côtés. Notre sonde retourne un delta E moyen de 4,3, avec un pic à 8,3 dans le bleu primaire. Acceptable dans l'absolu pour un écran en sortie d'usine, mais un photographe ou graphiste devra passer par une phase de calibrage pour retrouver un delta E moyen à 0,4, avec un pic à 1,4.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite une fois calibré
L'homogénéité est tout à fait satisfaisante, avec un écart moyen de luminance par rapport au centre de 9,8 %, avec un pic à 12,6 % qu'on retrouve à plusieurs endroits de la dalle. La colorimétrie ne varie en moyenne que de 28,1 % par rapport au centre, c'est excellent quand on a un delta E moyen aussi bas. Cette dalle PLS est une bonne surprise jusqu'ici !
Et pour des images en mouvement ?
L'écran n'est pas destiné aux gamers, c'est un fait. Mais pour regarder des vidéos ? Philips annonce 12 ms de temps de réponse de base, une réactivité pouvant être réduite de moitié via l'overdrive SmartResponse. Notre procédure de test révèle que l'écran n'est pas des plus vifs, mais également qu'il est moins lent que ce que nous pensions : 1,3 image sur 10 est capturée nette, 2,9 sont à peine dédoublées, ça nous fait un ratio de 42 % d'images convenables. Avec encore malheureusement 3,5 images sur 10 doublées, et même 2,3 triplées.
Maintenant avec l'overdrive bien réglé, on parvient à des résultats très corrects pour un écran de ce genre. Trois niveaux sont proposés, rapide, plus rapide, la plus rapide. Les deux premières valeurs donnent les meilleurs résultats. Notamment en « plus rapide » avec 1,6 image nette, 5,5 à peine dédoublées (soit 71 % convenables), 1,9 doublée et 1 triplée. En poussant l'overdrive à fond, le reverse-ghosting à peine détectable jusqu'ici devient alors très prononcé, au point que les images fantômes noires viennent regonfler le nombre de captures triplées. Bref, c'est suffisant pour regarder des vidéos mais juste voire inapproprié pour du jeu vidéo.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne
Conclusion
À 599 € en prix public, le Philips Brilliance 272P4 se positionne bien par rapport à la prestation qu'il propose et face à ses rivaux. La dalle PLS mate de 27 pouces en 2 560 x 1 440 pixels remplit largement son contrat (contraste, colorimétrie, angle de vision, homogénéité), l'ergonomie du pied et la connectique sont à la hauteur. Philips apporte quelques petits plus qui font le moniteur se démarquer, comme les capteurs de présence PowerSensor, la sortie DisplayPort permettant le chaînage, la webcam (même si elle ne semblait pas fonctionner sur notre modèle de test) ou encore le MultiView (PiP et PbP). Certes un calibrage sera tout de même nécessaire pour obtenir un affichage optimum, dans les limites de l'espace sRGB (que l'écran ne couvre pas tout à fait), tandis que les joueurs ne pourront pas être suffisamment comblés. Mais globalement, le 272P4 séduit et répond à un panel d'usages assez large.
Les derniers tests
PiP et PbP avec Clubic.com en affichage principal et une vidéo de Jeuvideo.fr en affichage déporté
Consommation énergétique
La gamme P-Line veille toujours à proposer des moniteurs relativement économes, c'est encore le cas ici, malgré les propriétés « hors normes » de la dalle. De base, le moniteur consomme 45,7 W. Mais de base sa luminosité est au maximum (100/100), on peut donc aisément réduire cet appétit en baissant la luminosité à 40/100 pour obtenir environ 140 cd/m² de luminance. La consommation calibré tombe à 31,4 W. Avec la fonction PowerSensor activée, le 272P4 se contente de 20,8 W. Eteint comme en veille, le moniteur ne puise plus aucune énergie, un bon point. Enfin, Philips indique qu'au maximum (avec audio et les trois ports USB 3.0 occupés), son moniteur engouffre alors 67,3 W (mesure du constructeur).
Quid de la colorimétrie
Par défaut, en dehors de la luminance excessive, la colorimétrie apparaît de visu plutôt correcte. Les angles de vision sont effectivement larges, même si on observe quand même une perte d'intensité en se mettant vraiment sur les côtés. Notre sonde retourne un delta E moyen de 4,3, avec un pic à 8,3 dans le bleu primaire. Acceptable dans l'absolu pour un écran en sortie d'usine, mais un photographe ou graphiste devra passer par une phase de calibrage pour retrouver un delta E moyen à 0,4, avec un pic à 1,4.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite une fois calibré
L'homogénéité est tout à fait satisfaisante, avec un écart moyen de luminance par rapport au centre de 9,8 %, avec un pic à 12,6 % qu'on retrouve à plusieurs endroits de la dalle. La colorimétrie ne varie en moyenne que de 28,1 % par rapport au centre, c'est excellent quand on a un delta E moyen aussi bas. Cette dalle PLS est une bonne surprise jusqu'ici !
Et pour des images en mouvement ?
L'écran n'est pas destiné aux gamers, c'est un fait. Mais pour regarder des vidéos ? Philips annonce 12 ms de temps de réponse de base, une réactivité pouvant être réduite de moitié via l'overdrive SmartResponse. Notre procédure de test révèle que l'écran n'est pas des plus vifs, mais également qu'il est moins lent que ce que nous pensions : 1,3 image sur 10 est capturée nette, 2,9 sont à peine dédoublées, ça nous fait un ratio de 42 % d'images convenables. Avec encore malheureusement 3,5 images sur 10 doublées, et même 2,3 triplées.
Maintenant avec l'overdrive bien réglé, on parvient à des résultats très corrects pour un écran de ce genre. Trois niveaux sont proposés, rapide, plus rapide, la plus rapide. Les deux premières valeurs donnent les meilleurs résultats. Notamment en « plus rapide » avec 1,6 image nette, 5,5 à peine dédoublées (soit 71 % convenables), 1,9 doublée et 1 triplée. En poussant l'overdrive à fond, le reverse-ghosting à peine détectable jusqu'ici devient alors très prononcé, au point que les images fantômes noires viennent regonfler le nombre de captures triplées. Bref, c'est suffisant pour regarder des vidéos mais juste voire inapproprié pour du jeu vidéo.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne
Conclusion
À 599 € en prix public, le Philips Brilliance 272P4 se positionne bien par rapport à la prestation qu'il propose et face à ses rivaux. La dalle PLS mate de 27 pouces en 2 560 x 1 440 pixels remplit largement son contrat (contraste, colorimétrie, angle de vision, homogénéité), l'ergonomie du pied et la connectique sont à la hauteur. Philips apporte quelques petits plus qui font le moniteur se démarquer, comme les capteurs de présence PowerSensor, la sortie DisplayPort permettant le chaînage, la webcam (même si elle ne semblait pas fonctionner sur notre modèle de test) ou encore le MultiView (PiP et PbP). Certes un calibrage sera tout de même nécessaire pour obtenir un affichage optimum, dans les limites de l'espace sRGB (que l'écran ne couvre pas tout à fait), tandis que les joueurs ne pourront pas être suffisamment comblés. Mais globalement, le 272P4 séduit et répond à un panel d'usages assez large.
PiP et PbP avec Clubic.com en affichage principal et une vidéo de Jeuvideo.fr en affichage déporté
Consommation énergétique
La gamme P-Line veille toujours à proposer des moniteurs relativement économes, c'est encore le cas ici, malgré les propriétés « hors normes » de la dalle. De base, le moniteur consomme 45,7 W. Mais de base sa luminosité est au maximum (100/100), on peut donc aisément réduire cet appétit en baissant la luminosité à 40/100 pour obtenir environ 140 cd/m² de luminance. La consommation calibré tombe à 31,4 W. Avec la fonction PowerSensor activée, le 272P4 se contente de 20,8 W. Eteint comme en veille, le moniteur ne puise plus aucune énergie, un bon point. Enfin, Philips indique qu'au maximum (avec audio et les trois ports USB 3.0 occupés), son moniteur engouffre alors 67,3 W (mesure du constructeur).
Quid de la colorimétrie
Par défaut, en dehors de la luminance excessive, la colorimétrie apparaît de visu plutôt correcte. Les angles de vision sont effectivement larges, même si on observe quand même une perte d'intensité en se mettant vraiment sur les côtés. Notre sonde retourne un delta E moyen de 4,3, avec un pic à 8,3 dans le bleu primaire. Acceptable dans l'absolu pour un écran en sortie d'usine, mais un photographe ou graphiste devra passer par une phase de calibrage pour retrouver un delta E moyen à 0,4, avec un pic à 1,4.
A gauche, la colorimétrie de base, à droite une fois calibré
L'homogénéité est tout à fait satisfaisante, avec un écart moyen de luminance par rapport au centre de 9,8 %, avec un pic à 12,6 % qu'on retrouve à plusieurs endroits de la dalle. La colorimétrie ne varie en moyenne que de 28,1 % par rapport au centre, c'est excellent quand on a un delta E moyen aussi bas. Cette dalle PLS est une bonne surprise jusqu'ici !
Et pour des images en mouvement ?
L'écran n'est pas destiné aux gamers, c'est un fait. Mais pour regarder des vidéos ? Philips annonce 12 ms de temps de réponse de base, une réactivité pouvant être réduite de moitié via l'overdrive SmartResponse. Notre procédure de test révèle que l'écran n'est pas des plus vifs, mais également qu'il est moins lent que ce que nous pensions : 1,3 image sur 10 est capturée nette, 2,9 sont à peine dédoublées, ça nous fait un ratio de 42 % d'images convenables. Avec encore malheureusement 3,5 images sur 10 doublées, et même 2,3 triplées.
Maintenant avec l'overdrive bien réglé, on parvient à des résultats très corrects pour un écran de ce genre. Trois niveaux sont proposés, rapide, plus rapide, la plus rapide. Les deux premières valeurs donnent les meilleurs résultats. Notamment en « plus rapide » avec 1,6 image nette, 5,5 à peine dédoublées (soit 71 % convenables), 1,9 doublée et 1 triplée. En poussant l'overdrive à fond, le reverse-ghosting à peine détectable jusqu'ici devient alors très prononcé, au point que les images fantômes noires viennent regonfler le nombre de captures triplées. Bref, c'est suffisant pour regarder des vidéos mais juste voire inapproprié pour du jeu vidéo.
Résultats obtenus, de la meilleure image à la moins bonne
Conclusion
À 599 € en prix public, le Philips Brilliance 272P4 se positionne bien par rapport à la prestation qu'il propose et face à ses rivaux. La dalle PLS mate de 27 pouces en 2 560 x 1 440 pixels remplit largement son contrat (contraste, colorimétrie, angle de vision, homogénéité), l'ergonomie du pied et la connectique sont à la hauteur. Philips apporte quelques petits plus qui font le moniteur se démarquer, comme les capteurs de présence PowerSensor, la sortie DisplayPort permettant le chaînage, la webcam (même si elle ne semblait pas fonctionner sur notre modèle de test) ou encore le MultiView (PiP et PbP). Certes un calibrage sera tout de même nécessaire pour obtenir un affichage optimum, dans les limites de l'espace sRGB (que l'écran ne couvre pas tout à fait), tandis que les joueurs ne pourront pas être suffisamment comblés. Mais globalement, le 272P4 séduit et répond à un panel d'usages assez large.
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Consommations mesurées en watts à l'aide d'un wattmètre
A gauche, la colorimétrie de base, à droite une fois calibré
Par Aurélien Audy
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