Rdio, c'est donc un modèle similaire à celui de Spotify ou de Deezer, l'écoute gratuite en moins. Le portail ne propose aucune publicité, et n'offre que trois jours d'essai sans frais avant qu'il soit nécessaire de passer sur une formule payante. Celles-ci sont au nombre de deux. La première, facturée 5 dollars par mois, offre l'accès intégral au catalogue, en streaming, depuis un ordinateur. La seconde, à 10 dollars par mois, ajoute la possibilité de stocker ses morceaux en local ainsi que l'accès au service depuis un téléphone mobile. A date, Rdio dispose d'applications destinées aux plateformes iPhone, Android et Blackberry. Sur PC ou sur Mac, Rdio propose une application basée sur le runtime AIR d'Adobe, alternative à la version Web accessible depuis le navigateur.
Le catalogue Rdio contiendrait aujourd'hui 7 millions de titres, selon les dires de la société. Celle-ci revendique des accords inédits avec des labels comme IODA, IRIS, Finetunes, INgrooves ou The Orchard, ainsi qu'avec les quatre grandes majors du disque.
Alors qu'en France, le paysage des services de diffusion de musique en streaming se réduit comme peau de chagrin (Jiwa vient d'annoncer son placement en liquidation judiciaire), Rdio devra, aux Etats-Unis, se faire une place au milieu de concurrents tels que MOG, Rhapsody ou Napster qui, tous, proposent des formules payantes d'accès illimité à leur catalogue. Pour se démarquer, le nouveau venu mise notamment sur un système de recommandation « sociale », grâce auquel l'utilisateur se verra suggérer des morceaux en affinité avec ses goûts ou avec ceux des membres de son réseau.