En 2010, le marché de la musique a rapporté 817,4 millions d'euros. Sur la structure de ces recettes, la tendance reste la même (.pdf), le marché physique continue sa lente descente. En valeur, les ventes en magasins ont diminué de 12,7 % en 2010 et représentent désormais 727,2 millions d'euros. Un signe de la désaffection chronique des consommateurs vers les supports physique de type CD.
En parallèle, les téléchargements légaux continuent leur lente ascension puisqu'ils représentent désormais en France 90,2 millions d'euros. La hausse par rapport à 2009 est estimée à 32,4 % par le Snep. De bons chiffres qui marquent une évolution dans les manières de consommer.
Pour autant, le Snep explique que les revenus sont globalement en baisse puisque ceux issus du téléchargement ne compensent pas la baisse des supports physiques. Il faut donc croire que l'offre, même dématérialisée ne séduit pas encore suffisamment. Récemment, le cabinet Forrester estimait qu'uniquement 10 % des consommateurs d'Europe téléchargent légalement du contenu musical...