Selon Billboard, la société Escape Media Group devrait donc se retrouver à nouveau devant les tribunaux puisqu'en janvier et en mars dernier, EMI Music Publishing avait introduit une plainte identique à l'encontre de Grooveshark.
A l'époque, le label accusait déjà la société mère qui édite le service musical d'avoir rompu un contrat de diffusion de titres. Selon EMI, Escape ne lui aurait versé « aucune redevance ». Pour autant, Grooveshark permet à ses utilisateurs d'uploader les morceaux en leur possession. Le service pourrait donc tenter d'avancer cet argument pour sa défense.
Toutefois, EMI rétorque qu'il a déjà convenu avec l'éditeur que les enregistrements appartenant à la Major ne sont pas couverts par le Digital Millennium Copyright Act (DMCA). Ce texte de loi laisse une certaine latitude aux utilisateurs en matière de contenu illégal mais n'exempte aucunement le service du respect de la protection de la propriété intellectuelle.