L'annonce de l'arrivée mi-novembre de la boutique Google Music en Europe a éclipsé celle d'un service de mise en correspondance, qui fut en fait lancé simultanément. Mais il a refait l'actualité cette semaine avec son lancement aux États-Unis, où Google vend de la musique depuis quelques temps et où il a demandé de nouvelles négociations.
En Australie, au Canada, aux États-Unis, en Espagne, en France et au Royaume-Uni, les détenteurs d'un compte Google peuvent donc désormais mettre en correspondance leur bibliothèque personnelle avec le catalogue de la boutique, ce qui leur évite de transférer des gigaoctets de fichiers musicaux.
C'est Apple qui a ouvert la voie aux services de scan and match avec iTunes Match un an plus tôt, permettant d'accéder à 25 000 morceaux pour 25 euros/an. Amazon l'a imité cet été, en proposant la mise en correspondance de 250 000 morceaux pour le même montant, ou de 250 gratuitement. Google est le dernier à se lancer, mais son offre gratuite permet de référencer 20 000 morceaux, diffusés en MP3 à 320 kbps.
Un argument massue pour séduire les utilisateurs et les inciter à acquérir un smartphone Android. Mais attention, si Google Music et son Music Manager fonctionnent sur Windows, OS X et Linux, l'application n'est disponible que pour smartphones et tablettes Android, et risque fort de le rester.