Après EMI, Grooveshark signe un contrat de licence avec Sony / ATV

Grooveshark, largement décrié par les ayants droit, a annoncé la signature d'un contrat de licence avec Sony / ATV en vue de l'exploitation de son catalogue musical. Un peu plus d'un mois après avoir enterré la hache de guerre avec EMI.

Grooveshark s'engagerait-il définitivement sur la voie de la légalité ? Quoi qu'il en soit, le site de streaming musical a annoncé la conclusion d'un partenariat avec la major Sony / ATV Music, en vue d'exploiter dans le règles son catalogue musical. Un accord qui règle par ailleurs tous les différends qui ont opposé les deux firmes dans le passé, précise un communiqué publié par Grooveshark.

Sam Tarantino, le PDG du service musical, se félicite de cette annonce. « Nous sommes ravis d'ajouter l'impressionnante gamme de compositions dans notre catalogue », a-t-il déclaré.

Alors qu'il a longtemps fait figure de cible privilégiée des ayants droit auprès des tribunaux, Grooveshark semble bien décidé à se refaire une réputation. Le 6 août dernier, le site de streaming musical faisait savoir la conclusion d'un partenariat avec la major EMI, mettant un terme à leur bataille judiciaire qui durait depuis des mois.

Grooveshark à la particularité de mettre à la disposition de ses utilisateurs des fonctionnalités de partage, leur permettant d'uploader sur le service leurs morceaux fétiches pour les partager à tous les amateurs de musique en ligne. Des morceaux qui peuvent alors éventuellement provenir du piratage.

Pour contester la mise en ligne d'un morceau de musique, les majors doivent se fonder sur le DMCA (Digital Millenium Copyright Act), une procédure qui dédouane en partie les services hébergeurs pourvu qu'ils s'engagent à retirer au plus vite tout contenu illicite présent sur leurs plateformes, sur demande des ayants droit. En avril dernier, le groupe Universal avait réussi à contourner cette disposition pour remporter un procès en appel contre Grooveshark.