Les plus grandes plates-formes de streaming musical ont décidé de s'allier pour protester contre la hausse imposée des royalties.
Les plates-formes de streaming musical gagnent souvent beaucoup d'argent, et en reversent une partie aux maisons de disque et aux artistes, correspondant aux fameux droits de diffusion, que l'on nomme royalties. Google, Spotify, Amazon et Pandora ne rechignaient pas à verser des royalties aux artistes. Seulement, le Copyright Royalty Board (CRB), l'organisme américain qui fixe le montant des sommes reversées, a décidé d'augmenter ces redevances de 44 % sur cinq ans. Et les plates-formes n'ont pas apprécié.
Le secteur du streaming musical n'est pas toujours un allié des artistes
Les quatre sociétés ont fait appel de la décision prise le mois dernier par le CRB, refusant d'octroyer une telle augmentation de rétribution aux artistes. Spotify, Google et Pandora ont à ce propos publié une déclaration commune dans laquelle elles affirment que « si la décision du CRB est maintenue, elle sera préjudiciable aux titulaires de licences de musique mais aussi aux détenteurs de droits d'auteur ».Les relations entre les plates-formes et les artistes sont parfois compliquées. En 2014, la pop star Taylor Swift avait provisoirement retiré son catalogue de Spotify. Thom Yorke, le chanteur de Radiohead, en avait fait de même peu avant.
La plateforme d'Apple, de son côté, est la seule à avoir accepté cette revalorisation sans aller au casse-pipe. Il parait que la musique adoucit les mœurs...