L'ultrabook tactile peine à faire son trou sur le marché de l'ordinateur portable, malgré des efforts indiscutables des constructeurs pour innover. Sur son Satellite U920T, Toshiba a opté pour un écran coulissant sur le clavier de son ultrabook, comme l'a fait Sony sur son Vaio Duo 11.
Présentation[/anchor]
Toshiba U920T | |
Caractéristiques techniques | |
Réf. exacte | Toshiba Satellite U920T-109 |
Ecran - Définition | 12,5 pouces 1 366 x 768 pixels |
Processeur | Intel Core i3-3217U (1,8 GHz) |
Nombre de cœurs | 2 (4 avec HyperThreading) |
Mémoire vive | 4 Go DDR3 1 600 MHz |
Carte graphique | Intel HD 4000 |
Stockage | SSD 128 Go |
Wi-Fi | 802.11 b/g/n |
Bluetooth | 4.0 |
Lecteur de cartes | SD, SDHC, SDXC |
Connectique PC | 2x USB 3.0 |
Connectique A/V | HDMI 1.4, casque/micro |
Webcam | 0,9 MP + APN 3 MP |
Touchpad | 84 x 43 mm cliquable multipoint |
OS | Windows 8 64 bits |
Batterie | 4 cellules 37,7 Wh |
Dimensions | 326 x 213 x 20 mm |
Poids | 1,52 Kg |
Une protection qui semble indispensable ici, tant l'écran est exposé aux risques du transport. On peut regretter à ce sujet que Toshiba ne livre pas de pochette avec son ultrabook. Autre grief : la définition limitée à 1 366 par 768 pixels.
Les qualités de cette dalle sont cependant indéniables. Sortie d'usine, la colorimétrie est correcte (Delta E moyen inférieur à 6), la luminance est confortable (326,5 cd/m²), et le point noir est acceptable (0,4 cd/m²). Il en résulte un taux de contraste confortable de 816:1. Après calibration, le Delta E moyen passe à 0,4 et, chose rare, le point noir s'abaisse à 0,26 cd/m². Le contraste s'en trouve à peine dégradé (769:1).
Enfin, le système de glissement de cet écran au-dessus du clavier ne nous semble pas le plus pertinent. D'une part, il expose l'écran, comme nous l'avons déjà dit. D'autre part le dos de l'écran vient frotter contre le clavier. Enfin, l'opération en elle-même n'est pas très simple et n'égale pas l'ergonomie du Yoga 13 en la matière. Et si le mode tablette peut s'avérer pratique, l'usage ne pourra être que ponctuel : les 1 500 grammes de cet ultrabook ne s'y prêtent pas vraiment.
Configuration matérielle[/anchor]
Le U920T de Toshiba se décline en cinq versions. Ces dernières embarquent un SSD Samsung au format mSATA de 128 Go ou 256 Go, tandis que le processeur varie entre un Core i3-3217U et un Core i5-3317U.Les différentes versions U920T | |||||
Référence | U920T-109 | U920T-118 | U920T-10X | U920T-11H | U920T-119 |
Processeur | Core i3-3217U | Core i3-3217U | Core i3-3217U | Core i5-3317U | Core i5-3317U |
Stockage | 128 Go | 128 Go | 256 Go | 256 Go | 256 Go |
OS | Windows 8 | Windows 8 Pro | Windows 8 | Windows 8 | Windows 8 Pro |
Autre différence possible sur le système d'exploitation (Windows 8 ou Windows 8 Pro), alors que la quantité de mémoire vive demeure constante (4 Go de DDR3-1600). Notez l'absence d'une version avec Core i7.
Ces cinq modèles embarquent un capteur de luminosité et un accéléromètre (qui permet de basculer l'écran en portrait ou en paysage), offrent la compatibilité Wi-Fi 802.11n, WiDi 3.5 et Bluetooth 4.0, proposent deux ports USB 3.0 (dont l'un supporte le sleep'n charge), un lecteur de cartes SD et un port HDMI. La batterie se limite à la capacité très moyenne de 37,7 Wh.
En plaçant les enceintes sous le châssis, à l'avant de son U920T, Toshiba mise sur le rebond du son sur le support pour gagner un peu de profondeur. Mais on récupère au final une bouillie de notes, dans les médiums et surtout dans les aigus. Quant aux basses, elles sont tout simplement inexistantes.
Terminons par l'une des particularités de cet ultrabook : il dispose d'une webcam un mégapixel mais également d'un APN au dos de l'écran (3 MPix). Pas de miracle à attendre de l'un comme de l'autre : l'image délivrée par la webcam dispose d'une définition un peu faible et l'APN tire franchement vers le rouge.
A l'usage, ergonomie[/anchor]
L'écran qui avance franchement vers le clavier limite ce dernier en hauteur. Le touchpad souffre également de ce mal, ce qui est beaucoup plus handicapant. Certes, l'écran tactile dispense souvent de l'utilisation de ce dispositif de pointage, mais tout de même. Dommage, car la glisse est bonne et la gestion du multitouch (zoom, défilement horizontal ou vertical) est impeccable.Le clavier conserve quant à lui des touches d'une taille raisonnable. On apprécie également l'indicateur lumineux sur le bouton de verrouillage majuscule, ou encore le rétroéclairage (ajustable en intensité) du clavier. On regrette en revanche l'absence de raccourci spécifique à Windows 8 en lieu et place de ceux destinés au multimédia, mais surtout la course bien trop faible des touches. Sur l'ensemble du clavier, c'est gênant. Avec la barre d'espace, c'est réellement désagréable.
Côté logiciel, on retrouve Tempro, qui surveille les mises à jour et les alertes de Toshiba, le Recovery Media Creator, qui permet de générer un support de restauration. Plus utile, on note la présence d'un Eco Utility qui autorise des réglages fins de la consommation du U920T. Toshiba a également prévu une interface pour régler de très nombreux paramètres de son ultrabook.
Performances : les scores du Toshiba U920T[/anchor]
Avec son Core i3, notre exemplaire de test n'est évidemment pas à la fête sur les benchmarks CPU et les logiciels de compression (Winrar, Mediacoder). Sous 3DMark 11, il fait logiquement jeu égal avec ses concurrents, alors que son SSD offre des performances supérieures à celui présent dans le Yoga 13. Notez une température relativement élevée malgré un ventilateur qui monte dans les tours et se fait entendre. Ce dernier cesse toutefois rapidement son brouhaha pour laisser place à un silence appréciable.
La consommation de cet U920T est bien maîtrisée au repos, mais s'envole un peu en charge. Étonnant pour une machine équipée d'un modeste Core i3. Toutefois, les bonnes prestations au repos garantissent à cet U920T une autonomie acceptable, compte tenu de la faible capacité de la batterie.
Notre avis[/anchor]
Son clavier et son touchpad posent en effet un plus gros problème au quotidien. L'ergonomie est clairement perfectible. La couche tactile du U920T, performante, compense en partie ces lacunes. Mais en partie seulement.
Cet ultrabook dispose d'un SSD véloce, sa consommation au repos est maîtrisée et l'autonomie est acceptable. Et à 1 350 euros la version Core i5 / SSD 256 Go, il se pose comme une alternative moins chère qu'un Yoga 13. Mais on lui préfère nettement son cousin le Z930, sans couche tactile, bien plus fin et plus léger et disposant d'une dalle mate.