S'il conserve d'une part l'objectif lumineux à focale fixe équivalent à un 28 mm f/1,9, et d'autre part le capteur CCD de 1/1,7 pouce à 10 millions de pixels de son prédécesseur, à l'heure où le CMOS rétroéclairé se démocratise, il bénéficie d'une nouvelle puce de traitement, promettant tout particulièrement une meilleure gestion du bruit en haute sensibilité, mais aussi et surtout du système de mise au point hybride maison, qui justifierait presque à lui seul le développement du nouveau modèle.
Autofocus hybride plus rapide
Introduit sur un modèle grand public en début d'année, ce système de mise au point associe un télémètre, mesurant la distance approximative du sujet, à la traditionnelle détection de contraste, dont la zone de tâtonnement aura été nettement réduite. Il revendique ainsi une mise au point réussie en seulement 0,2 seconde, de quoi capturer l'instant décisif.
Multiples améliorations mineures
Une multitude d'autres nouveautés se sont immiscées dans la fiche technique de cet appareil, qui reste inchangé sur le plan esthétique et de la (bonne) qualité de fabrication.
Si le capteur est hérité du GRD III, photographiant jusqu'à 3200 ISO et plafonnant au VGA (640 x 480 pixels) en vidéo, il est désormais stabilisé mécaniquement, promettant un gain de 3,2 diaphragmes.
La diagonale de 3 pouces et la définition VGA de l'écran LCD restent eux aussi stables, mais chacun de ses pixels comporte désormais un sous-pixel blanc en plus des traditionnels RVB, ce qui porte le nombre de points à 1,23 millions tout en multipliant par 1,7 la luminosité maximale, un atout en extérieur.
Entre autres nouveautés mineures, notons enfin que le niveau électronique fonctionne dorénavant sur le plan vertical en plus du plan horizontal, un ajout bienvenu pour les photos faisant intervenir l'architecture.
Le « Ricoh GR Digital IV » sera prochainement commercialisé en France au prix public de 500 euros.