Le mois dernier Nikon avait annoncé le remplacement du J3, mais pas celui du S1, qui avait pourtant été présenté au même moment, au CES 2013. Le fabricant occupe le terrain en étalant cette année les annonces. Il faut dire que les apports du Nikon 1 S2 sont modestes et qu'autrement le J4 l'aurait probablement éclipsé.
Le Nikon 1 S2 hérite effectivement du boîtier de son prédécesseur, emprunte le capteur du J3 (de génération précédente mais de gamme supérieure) et la puce de traitement de dernière génération.
Il abrite donc un capteur CMOS rétro-exposé au format 1 pouce de 14,3 millions de pixels, intégrant un autofocus hybride à 73 collimateurs, pour un total de 135 collimateurs en ajoutant l'autofocus à détection de contraste. Associé à la puce Expeed 4a, il atteint une sensibilité de 12800 ISO (contre 6400 ISO), photographie en rafale à une cadence de 20 i/s avec autofocus (sur un maximum de 10 images en RAW), ou jusqu'à 60 i/s sans autofocus, et filme en Full HD 1080p ou HD 720p à 60 i/s, ou au ralenti jusqu'à 1200 i/s en 320 x 120 pixels.
Sur le plan fonctionnel il bénéficie des mêmes apports que le J4, en particulier le stabilisateur électronique en vidéo, ainsi que les filtres et effets créatifs en photo comme en vidéo. On retrouve les modes assistés pour les photographes du dimanche (flou d'arrière-plan, etc.). En revanche il s'en tient à l'écran HVGA (480 x 320 pixels soit 460 800 points) non tactile de 3 pouces de son prédécesseur, et requiert un appendice optionnel pour le Wi-Fi (référence WU-1a).
Le Nikon 1 S2 sera mis en vente en France au mois de juin 2014. Accompagné du zoom 11-27,5 mm f/3,5-5,6 de génération précédente (équivalent à un 30-74 mm), et non du nouveau 10-30 mm, il sera vendu 450 euros. Pour sensiblement le même prix, il conviendra d'envisager d'autres hybrides d'entrée de gamme, tel que le nouveau Samsung NX Mini, ou l'honorable Sony NEX-3N.