Evidemment cela ne signifie pas que chaque individu sur terre possède aujourd'hui un mobile. Si je prends mon propre exemple, je recense déjà cinq lignes : tablette, liseuse, GPS de voiture et deux téléphones : perso et pro. Apparemment, je suis loin d'être le seul. En France, à la fin de l'année dernière, on comptait 72,2 millions de lignes mobiles pour 66 millions d'habitants (taux de pénétration de 110 %).
Voiture connectée contre fourchette
Beaucoup ne sont plus surpris par ces chiffres. Pourtant, il y a de quoi être bluffé par l'adoption fulgurante du mobile. On compte désormais 5,4 milliards de téléphones utilisés dans le monde contre seulement 2 milliards de téléviseurs et 1,5 milliard d'ordinateurs et tablettes. Aucun autre gadget électronique n'est parvenu à un tel taux de pénétration, en moins de 40 ans de surcroit.Cette banalisation des mobiles et des lignes cellulaires est telle, que l'on a tendance à les oublier quand on parle d'objets connectés. Un exemple ? Le Machine to Machine, le fait d'installer des cartes SIM dans des équipements comme des compteurs, des grues, des routes ou des voitures pour les connecter à internet. Des millions sont déployés, mais dans certains esprits, ils ne sont pas associés à l'internet des objets.
Alors certes, un terminal de paiement avec une carte SIM fait moins glamour que des lunettes, une montre ou une fourchette connectée. Mais il faut bien l'avouer, les seuls objets connectés qui ont fait leurs preuves aujourd'hui restent basés sur des cartes SIM. Cela finira par changer. Mais en attendant, tachons de ne plus oublier cette technologie ou pire, la mépriser.