« TI avait déjà manifesté son intention de quitter les mobiles, où les gros clients développent de plus en plus leurs propres puces », précise la société, qui ajoute que ce changement de cap demandera moins de ressources, et moins d'investissements. Alors que Samsung fabrique ses propres SoC (system-on-chip) pour équiper ses smartphones et s'accapare un tiers des ventes au troisième trimestre, l'américain Qualcomm s'arroge, lui, la moitié du marché des SoC sur la période. De quoi étouffer un fondeur comme TI, malgré des puces OMAP performantes.
Ce plan de restructuration permettra au groupe de réaliser 450 millions de dollars d'économies d'ici la fin 2013. En conséquence, TI ajoute qu'il devra provisionner une charge de 325 millions de dollars lors de son quatrième trimestre fiscal, ce qui n'était pas prévu dans les prévisions précédentes. La société texane envisageait déjà un chiffre d'affaires en repli annuel de 20%.