Le 21 janvier dernier, les filiales américaines de la société Atari, passée sous pavillon français depuis son rachat par Infogram en 2008, déposaient le bilan. S'en est suivie l'ouverture du « chapter 11 », un ensemble de dispositions de droit américain ouvrant la phase de réorganisation des entreprises sous le contrôle du tribunal des faillites.
L'espoir est néanmoins quelque peu réapparu début février lorsque deux nouveaux actionnaires ont repris les manettes à la place de BlueBay, afin de trouver de nouveaux financements et sortir les filiales européennes de la faillite.
Afin d'engranger un maximum de liquidités, les quatre filiales américaines (Atari Inc., Atari Interactive Inc., Humongous Inc. et California US Holdings) se sont tournées vers le tribunal des faillites de New-York pour lui demander de procéder à une mise aux enchères de certains de leurs actifs.
L'avenir d'Atari reste indéterminé
Y figurent notamment de célèbres licences, comme RollerCoaster Tycoon ou Test Drive, dont les prix de départ minimum ont été fixés à respectivement 3,5 millions et 1,5 million de dollars. Les marques Atari, Atari Classics et Atari Casino pourront elles être cédées à partir de 15 millions de dollars.
Au total, les enchères pourraient renflouer les filiales de plus de 22 millions de dollars. La mise aux enchères aura lieu entre le 16 et le 19 juillet prochain.
Dans un communiqué, la société explique que « les perspectives pour Atari et ses actionnaires dépendront donc de l'issue de la procédure et des produits retirés de la cession de tout ou partie des actifs ». Devant tant d'incertitudes, Atari a également décidé de maintenir la suspension de la cotation en bourse, « aucune garantie ne pouvant être donnée quant au potentiel de recouvrement pour les actionnaires existants ».