L'éditeur avait tenté de faire échouer cette montée par le biais d'une demande de sursis à exécution. La manœuvre devait permettre de freiner les ardeurs de Vivendi, le temps que la justice puisse se pencher au fond. Dans une note, l'AMF précise cependant que « la demande de sursis sus-évoquée a été rejetée en considération des engagements pris par la société Vivendi ».
Gameloft dispose toutefois d'autres arguments dans sa manche. En mars dernier, la société spécialisée dans le jeu vidéo sur mobiles déposait un recours devant la cour d'appel de Paris. Gameloft estimait que le projet d'offre d'achat n'était pas conforme aux règles en vigueur dans ce domaine, en particulier sur les volets de la transparence des informations livrées au marché.
Si l'OPA se réalise, le groupe de Vincent Bolloré détiendra plus de 30% du capital de l'éditeur. Cette part lui permettra d'avoir les coudées franches pour placer progressivement ses hommes à la tête de la société. De son côté, la famille Guillemot se défend farouchement et entend mettre un terme à cette opération.
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