Selon Paris Match, un document émis au gendarme américain de la bourse par Priceline Group, la maison mère de la centrale de réservation hôtelière en ligne, indique que les autorités du territoire demandent bel et bien cette somme. Selon le fisc, la société doit régler ces impôts sur le territoire dans la mesure où elle y réalise une activité propre (établissement stable). De son côté, Booking considère que ces impôts ont déjà été acquittés aux Pays-Bas, Etat dans lequel la société possède son siège européen et où la fiscalité est bien plus généreuse.
La plateforme de réservation hôtelière n'est pas la seule à être dans le viseur des autorités fiscales. Google France a récemment été la cible d'une perquisition dans ses propres locaux. Des fonctionnaires étaient accompagnés de magistrats du parquet national financier. Une plainte avait été déposée par le ministère des Finances concernant une présumée évasion fiscale de la filiale française de Google.
De son côté, Booking entend faire valoir ses droits et devrait agir en justice. Outre la France, elle devra également agir en Italie, pays dans lequel les autorités reprochent également à la plateforme ses pratiques d'esquive fiscale.
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