Ce type d'accord n'est pas nouveau pour l'équipementier puisqu'en 2005, la CDB et ZTE ont entamé leur coopération avec un premier investissement de 8 milliards de dollars. En 2009, le montant de ces subsides a été porté à 15 milliards de dollars. Désormais, l'objectif est de pouvoir favoriser le développement de ZTE à l'international.
Un responsable du groupe explique dans une note que : « ZTE mettra à profit le soutien financier de la CDB afin de saisir les opportunités sur les marchés pour la 4G, le haut débit fixe, les réseaux d'entreprise et des terminaux ».
Si l'objectif est en partie d'attaquer les marchés américains et européens, il n'est toutefois pas certain que ZTE puisse véritablement faire pencher la balance en sa faveur. Outre les questionnements portés à son encontre (et de Huawei) sur l'opportunité de disposer des routeurs chinois dans certains cœurs de réseaux, le climat économique reste morose. L'orientation des opérateurs vers les réseaux de très haut débit pourrait cependant renverser cette tendance à l'heure où d'autres équipementiers cèdent nombre de leurs actifs.