MyFox se définit comme pionnier de l'Internet des objets. Créée en 2009, la start-up annonce avoir obtenu 3,2 millions d'euros de financements pour soutenir son déploiement. À l'origine de ce tour de table, on retrouve le fonds de Marc Simoncini, Jaïna Capital, Orkos Capital, Cogepa et aussi les actionnaires fondateurs.
L'offre de MyFox est largement versée dans la domotique et la sécurité du domicile. La société se targue d'avoir mis sur le marché « le premier système d'alarme et de vidéosurveillance contrôlable à distance par Internet ». Depuis, la solution s'est déclinée sur smartphone et tablette, où l'utilisateur peut, grâce à une application dédiée, piloter ses caméras, détecteurs infrarouges, détecteurs de fumées et autres luminaires.
Avec ces nouveaux fonds, la jeune pousse entend accélérer ses investissements en recherche et développement, et « accroître ses ambitions de développement, notamment à l'international ». La société française devra alors faire face à des concurrents tels que l'américain SmartThings, présent à LeWeb'12, qui lui aussi propose de contrôler des actions à distance, et de créer des scénarios.
MyFox propose des services gratuits comprenant la commande et le paramétrage à distance d'alarmes, de groupes d'appareils, la visualisation des caméras à distance sur son mobile, des alertes emails illimitées, dix alertes SMS. La société compte sur ses services à la carte pour se rémunérer, facturant environ 50 euros par an les alertes vocales et SMS illimitées, ou 30 euros l'enregistrement vidéo dans le cloud MyFox, dans la limite de 1 Go. Des services Premium et Premium+ à 7 et 10 euros par mois donnent accès à tous les services.
Pour Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, la force de MyFox est d'avoir su « être pionnier et créer avec succès les usages qui ont permis à la maison intelligente de rencontrer le grand public ». Pour autant, la société adresse également son catalogue aux entreprises. Jean-Jacques Bertrand, d'Orkos Capital, voit de son côté « un nouvel écosystème qui s'organise » autour de l'Internet des objets, et estime que MyFox a les atouts pour en devenir « un acteur phare ».
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