L'offre de MyFox est largement versée dans la domotique et la sécurité du domicile. La société se targue d'avoir mis sur le marché « le premier système d'alarme et de vidéosurveillance contrôlable à distance par Internet ». Depuis, la solution s'est déclinée sur smartphone et tablette, où l'utilisateur peut, grâce à une application dédiée, piloter ses caméras, détecteurs infrarouges, détecteurs de fumées et autres luminaires.
Avec ces nouveaux fonds, la jeune pousse entend accélérer ses investissements en recherche et développement, et « accroître ses ambitions de développement, notamment à l'international ». La société française devra alors faire face à des concurrents tels que l'américain SmartThings, présent à LeWeb'12, qui lui aussi propose de contrôler des actions à distance, et de créer des scénarios.
MyFox propose des services gratuits comprenant la commande et le paramétrage à distance d'alarmes, de groupes d'appareils, la visualisation des caméras à distance sur son mobile, des alertes emails illimitées, dix alertes SMS. La société compte sur ses services à la carte pour se rémunérer, facturant environ 50 euros par an les alertes vocales et SMS illimitées, ou 30 euros l'enregistrement vidéo dans le cloud MyFox, dans la limite de 1 Go. Des services Premium et Premium+ à 7 et 10 euros par mois donnent accès à tous les services.
Pour Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, la force de MyFox est d'avoir su « être pionnier et créer avec succès les usages qui ont permis à la maison intelligente de rencontrer le grand public ». Pour autant, la société adresse également son catalogue aux entreprises. Jean-Jacques Bertrand, d'Orkos Capital, voit de son côté « un nouvel écosystème qui s'organise » autour de l'Internet des objets, et estime que MyFox a les atouts pour en devenir « un acteur phare ».
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