Lundi dernier, Verizon bouclait le rachat des parts détenues par Vodafone dans sa filiale mobile Verizon Wireless contre un chèque record de 130 milliards de dollars (environ 100 milliards d'euros).
L'opération a notamment été conclue sur la base d'un versement en cash, de 59 milliards de dollars, et d'un rachat d'actions à hauteur de 60 milliards de dollars. Il s'agit ainsi de la troisième transaction la plus chère en valeur de l'histoire entre deux sociétés, mettant fin à 14 ans de participation commune entre les deux firmes au sein de Verizon Wireless.
Reste que pour certains actionnaires de l'opérateur américain, la somme déboursée serait bien trop élevée. S'estimant lésés par l'opération, une plainte a été déposée jeudi auprès d'un Tribunal de New York pour la contester. Ces derniers se basent notamment sur les conclusions d'analystes et de la tendance baissière du cours de l'action depuis l'annonce de la transaction.
L'action en justice a été portée contre le directeur général du groupe Verizon, Lowell McAdam, ainsi que contre 12 administrateurs de la firme, précise l'agence Reuters. Les plaignants espèrent ainsi obtenir l'annulation du rachat, ou à défaut le remboursement du préjudice estimé par les personnes poursuivies devant les tribunaux.
Dans un communiqué, Randal Milch, vice-président exécutif de Verizon et avocat général, a dénoncé « une poursuite dénuée de tout fondement », contre laquelle Verizon se battra « vigoureusement ». De son côté, Vodafone n'a pas souhaité commenter cette affaire.