« Nous ne proposons pas un régime, mais un programme minceur qui allie hygiène alimentaire, pratique sportive et relaxation », précise Erwann Menthéour, président fondateur de Fitnext. « Notre but est d'éduquer et de coacher les gens : on sait depuis des années que les régimes ne fonctionnent pas dans la durée et qu'au contraire, ils font prendre du poids », ajoute celui qui est aussi coach.
Autant technologique que sportive, la start-up fait valoir que sa pierre angulaire est un algorithme, lequel permet d'établir un diagnostic lié au passé médical du client, son expérience dans le sport, son morphotype ainsi que ses habitudes alimentaires. Des protocoles alimentaires et d'entraînement, selon les objectifs poursuivis par l'abonné, sont ensuite générés de façon à « corriger les déséquilibres ».
Le modèle économique repose sur un abonnement trimestriel, semestriel et annuel de 24, 22 et 21 euros par mois, en sus d'une offre découverte de 40 jours facturée 40 euros. Incubée au sein de Télécom Bretagne, actif dans le domaine du traitement de l'information médicale, Fitnext a « démontré sa capacité à dépasser les prévisions de son business plan », commente Nicolas Tcherdakoff de 3T Capital.
Dans une optique de personnalisation plus poussée encore des programmes, Fitnext devrait également mettre à profit cet apport de capital pour développer des applications mobiles embarquant des outils de mesure de soi (« quantified self »), dans le but d'évaluer soi-même ses progrès et ses performances.
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