« Il est important de noter que grâce à leur action, les business angels ont permis, cette année encore, aux entreprises qu'ils financent et accompagnent de bénéficier d'un montant global de financement de l'ordre de 120 millions d'euros, soit un effet de levier proche de trois », souligne le réseau France Angels, auteur de ce rapport obtenu à partir de la compilation des chiffres de ses 4 292 membres (en hausse annuelle de 4%).
D'insister que « c'est grâce à leur prise de risque que les jeunes sociétés peuvent convaincre les investisseurs individuels, les fonds d'amorçage et les banques régionales d'intervenir en co-investissement ». Souvent utilisés par les start-up pour réaliser leurs premières embauches, ces fonds ont contribué en 2013 à créer 3 000 emplois, contre 2 600 en 2012 - un chiffre en hausse chaque année d'après France Angels.
La moitié des fonds en IDF et un quart dans le numérique
Comment ces fonds sont-ils répartis ? Investissant en moyenne 132 000 euros par entreprise, contre 114 000 l'année précédente, les business angels mènent des tours de table compris entre 50 000 et 1 million d'euros. Sur les 41 millions d'euros investis en 2013, à noter que 40% concernent des opérations de refinancement, « ce qui illustre la capacité d'accompagnement des business angels dans la durée », selon le réseau.Ça n'est pas une surprise, près de la moitié (46%) des entreprises investies par des business angels sont situées en Île-de-France, puis loin derrière en Rhône-Alpes (17%). Parmi les secteurs où les business angels ont placé leur argent, la fédération note une « forte concentration » dans les services numériques, qui captent un quart des investissements. Ils sont suivis par les logiciels, le mobile et Internet (16%).
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