La plateforme avait fait parler d'elle lorsque Arnaud Montebourg l'avait préférée à Google Hangouts lors du Concours mondial d'innovation en décembre 2013. Glowbl a même été utilisé par l'ancien président américain, Bill Clinton et le fondateur de Wikileaks, Julian Assange.
Pour synthétiser l'idée de ce projet, il s'agit d'un service de streaming, notamment vidéo, mais pas que, dont les commentaires ont été remplacés par des bulles de visioconférence. Pour éviter que tout le monde ne parle en même temps, Glowbl ne permet les interactions qu'avec les personnes proches de soi, c'est-à-dire dont les bulles jouxtent la sienne. Le côté « humain » de Glowbl tient au fait que les participants à un événement ne peuvent communiquer qu'avec les gens assez proches d'eux pour être entendus, « comme dans la vraie vie ».
Contrairement à Google Hangouts ou WebEx, ce service ne limite pas le nombre de participants. C'est là que repose d'ailleurs son modèle économique puisque Glowbl facture les grosses sessions, alors que les petites restent gratuites. Pour faciliter l'expérience, il suffit aux diffuseurs de s'identifier avec leur compte YouTube, SoundCloud ou autre, et aux spectateurs de faire pareil avec leur identifiant Facebook, Yammer, Google+...
Ces sessions, que la start-up appelle « LiveStages », ne se destinent pas qu'aux concerts ou aux discours d'Arnaud Montebourg. La société explique que son outil sert aussi « pour les événements d'entreprise, les salons, les démonstrations, les ateliers, les réunions de travail et tout autre type de rassemblement ». Forte de ces nouveaux financements, elle va maintenant essayer de faire germer son modèle à San Francisco.