Après Yo, voici Knock Knock. Dans les deux cas, il s'agit d'une application. La première avait fait parler d'elle à l'été 2014 lorsqu'elle avait atteint une valeur supérieure à 6 millions de dollars, alors qu'elle ne servait qu'à envoyer des « Yo » à ses amis sur leur mobile. La seconde, Knock Knock donc, se propose d'ajouter le contact d'une personne que l'on rencontre (en soirée, dans un salon...) en frappant la vitre de son mobile deux fois.
L'utilité ? Selon le fondateur, Ankur Jain, l'idée est de fluidifier le partage de coordonnées. À la façon du paiement sans contact, il n'y a plus besoin de saisir manuellement le numéro de téléphone ni le nom de la personne. En toquant sur son mobile, on obtient les informations qu'elle veut bien partager. Mais à une condition : que celle-ci ait également toqué deux fois sur son smartphone, pour approuver cet échange.
Une idée frappée ?
Cette mécanique peut s'avérer intéressante dans le cas où l'on a sympathisé avec un groupe de personnes dans un bar : plutôt que de demander à chacun ses coordonnées - alors que toutes ne nous intéressent pas d'ailleurs - et qu'il est parfois peu commode de tout noter sans faute lorsque la musique couvre les paroles, un simple « toc toc » leur enverra une requête, sans que l'application ne soit forcément lancée à cet instant.Knock Knock permet aussi de créer rapidement un groupe de nouveaux contacts - Crédit : Knock Knock.
Pour cela, Knock Knock utilise le Bluetooth et la technologie iBeacon d'Apple. Une fois que l'application a détecté les personnes dans son périmètre (une dizaine de mètres), elle affiche leur profil et peut leur envoyer une requête. C'est finalement assez proche de ce que propose la célèbre application de rencontre Tinder, où les deux parties doivent manifester leur intérêt avant que la relation ne commence. Avec Knock Knock, l'on peut échanger son nom, numéro de téléphone, adresse e-mail et ses profils Facebook, Snapchat, Twitter...
Un test en université
Pour Ankur Jain et son application, le baptême du feu est programmé à la rentrée. L'entrepreneur testera la pertinence de son outil auprès des étudiants de grandes universités comme Harvard, Stanford, Berkeley ou UPenn, lors des semaines de rencontre. En attendant, il a séduit trois investisseurs qui - au-delà du capital - dopent surtout sa notoriété : le milliardaire Richard Branson, le chanteur Will.i.am et l'actrice Sophia Bush.L'application sera disponible sur l'App Store et le Google Play ce vendredi. Qui sait, le « toc toc » aura peut-être plus de succès que le « shake » de l'iPod, avec lequel on change de piste en le secouant un bon coup.
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