Meta pourrait à nouveau mener une campagne de licenciements au sein de ses effectifs.
Le géant des réseaux sociaux avait déjà l'an dernier mis plusieurs milliers de ses collaborateurs à la porte, un mouvement inédit durant ses 18 années d'activité. Meta avait annoncé que 2023 serait placé sous le signe de la rationalisation, après plusieurs années d'exubérance dans les dépenses et les recrutements.
Des licenciements, encore ?
Le monde de la tech doit faire face aux contrecoups du retour à la réalité de l'humanité, qui était passée à une survirtualisation durant l'épisode COVID. Ce changement de situation socio-écononomique s'est traduit à la fin de l'année dernière par des licenciements en masse au sein de mastodontes tels que Google, Amazon, ou bien évidemment Meta.
Le groupe de Mark Zuckerberg avait alors supprimé quelque 11 000 postes, une opération exceptionnelle dans ses rangs. Mais l'entreprise pourrait ne pas s'arrêter là. Selon une information du Washington Post, Meta envisagerait de licencier à nouveau cette année plusieurs milliers de collaborateurs, alors que la direction avait promis de ne plus toucher aux effectifs après la vague précédente de renvois.
D'autres réorganisations au programme
Rappelons-le, Mark Zuckerberg avait promis de « l'efficacité » lors de l'annonce des derniers résultats trimestriels de la firme. Efficacité notamment par rapport à la période précédente et les investissements tous azimuts dans des domaines comme le metaverse.
Meta pourrait ainsi supprimer des projets et des emplois qu'elle considérerait comme trop coûteux. Autre mesure importante, de nombreux managers vont être « rétrogradés » afin de réduire les couches d'intermédiaires entre le haut de la direction et les employés. D'autres managers devront pour leur part prendre petit à petit en charge des équipes plus conséquentes.
Sera-ce ensuite la fin des efforts de réorganisation de la firme de Menlo Park ? Pas sûr. Dans une discussion durant ce mois de février avec des investisseurs, Mark Zuckerberg évoquait les restructurations entamées. Il affirmait alors : « Lorsque nous l'avons fait, j'ai clairement dit que c'était le début de notre souci d'efficacité, et non la fin. » Une promesse ?
Sources : Washington Post, Reuters