Ericsson Money vient de lancer dans sept pays européens son système de paiement par mobile ou ordinateur portable. Il permet de gérer des transactions en envoyant de l'argent depuis un téléphone portable ou un ordinateur, et d'en recevoir sur son compte Ericsson Money ou directement sur son compte en banque.
Après le Google Wallet, portefeuille électronique de Google censé faciliter les paiements par le biais de la technologie NFC (Near Field Contact), voici l'eWallet d'Ericsson. L'ex-géant du téléphone mobile (qui continue d'en développer au sein de Sony-Ericsson) vient de lancer sa solution de paiement par mobile dans sept pays de l'Union européenne : France, Allemagne, Italie, Pologne, Espagne, Suède et Royaume-Uni. Le principe ressemble à Paypal : l'utilisateur dispose d'un compte en ligne, qu'il crédite par carte bancaire ou par virement.
Là où Ericsson eWallet entend se démarquer, c'est dans son approche du transfert d'une personne à une autre. Il faut configurer ses contacts utilisant le service sur son téléphone portable, et les transactions se font ensuite d'un simple clic. Ericsson Money met également en avant une carte prépayée. Chargée du montant du crédit disponible, elle permet de régler ses achats en magasin ou en ligne comme une carte bancaire classique.
Le service est actuellement gratuit, sans commission, pour une durée limitée. Cette offre promotionnelle ne durera pas, et Ericsson Money dévoile les tarifs à venir. Ainsi, pour une recharge par virement bancaire, il en coûtera 50 cents d'euros, tandis que par carte bancaire, eWallet ponctionnera 2% de change transfert. L'envoi de compte diffère en fonction des destinations - Ericsson n'en dit pas plus à ce sujet là, et c'est pourtant ce qui intéressera probablement le plus les éventuels futurs utilisateurs. Autre tarif étrange : les frais de fermeture de compte, facturés 5 euros.
Pour les cartes prépayées, elles sont disponibles à 5 euros, que ce soit pour une première émission ou pour un remplacement. Le paiement par carte en magasin ou en ligne est gratuit, mais les retraits sont facturés 1 euro dans le réseau de banques nationales et 1,5 euro à l'international, auxquels s'ajoute une commission de 2% pour un retrait supérieur à 50 euros.
Au final, la solution d'Ericsson Money pourrait être vue comme un système d'e-paiement supplémentaire, d'autant que les arguments de vente mis en avant sont similaires à ce qu'on trouve ailleurs : envoi instantané, marque de confiance et simplicité. Reste à voir si l'utilisation technique est aussi simple qu'Ericsson le dit, et lui permettra de réellement se démarquer. Dans tous les cas, on peut noter une nouvelle preuve que le marché du paiement en ligne attire les convoitises. Après Paypal, Google, Visa, Mastercard et Square, il est assez révélateur qu'Ericsson tente un retour sur la scène de l'innovation avec sa propre solution.