Boku, concurrent de services comme Zong (racheté par eBay) ou Mopay, s'est spécialisé dans le micro-paiement appliqué aux biens virtuels tels qu'on en trouve sur les réseaux sociaux ou les plateformes de jeu en ligne. Dans ce scénario d'achat, l'utilisateur est invité à entrer son numéro de téléphone plutôt qu'un code de carte bleue afin de valider sa transaction. Il reçoit ensuite un SMS auquel il n'a qu'à répondre pour la finaliser. Le montant correspondant est ensuite répercuté sur la facture mensuelle de son opérateur mobile.
Basé à San Francisco et désireux de s'étendre à l'international, Boku doit pour investir un nouveau marché nouer des accords avec les acteurs locaux. Déjà bouclée depuis plusieurs mois avec Orange, l'affaire vient de prendre tournure avec les deux autres grands opérateurs mobiles français, SFR et Bouygues Télécom. De quoi proposer à quelque 32 millions de clients potentiels sa solution de paiement. « La France est d'ores et déjà l'un des dix premiers marchés de BOKU, et ces nouvelles connexions vont sans aucun doute maintenir le pays dans cette catégorie, et le voir progresser rapidement. »; déclare Mark Britto, PDG de Boku.
Comme ses concurrents, Boku assure que le paiement via mobile avec report sur la facture mensuelle est un bon moyen d'améliorer ses revenus : du côté des éditeurs de services, avec un processus d'achat facilité ; mais aussi du côté des opérateurs, rémunérés à la commission sur les transactions facturées par leurs soins.