Si le bouton de paiement WePay essaime sur la Toile avec autant de succès que les boutons de partage propres aux réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Google+...), jamais payer en ligne n'aura été aussi simple a priori. Avec une ligne de code « embedded », une page Web peut se doter d'un moyen de paiement. Il peut servir à couvrir les besoin d'une boutique, d'un événement, au règlement d'une facture ou à une récolte de fonds. Pour payer, le client ne sort pas de la page : un iFrame proposant la transaction vient surplomber la page.
La start-up, qui officie sur le terrain de PayPal, argue par la voix de son p-dg Bill Clerico qu'« aucun autre site de paiement ne permet d'intégrer un système de facturation à son site Internet sans rediriger l'internaute sur ses pages ». Lui y voit une vraie aubaine pour les petites entreprises et les auto-entrepreneurs. « Souvent ils ne savent pas comment s'y prendre et installer un système de paiement peut être un frein pour vendre en ligne », ajoute-t-il. « Notre objectif est de créer le système de paiement le plus transparent et le plus simple possible pour le marchand, mais aussi pour le client », explique Rich Aberman, le directeur opérationnel de WePay.
Concernant la commission perçue par le service sur chaque transaction, elle est de 2,9% et 30 centimes pour un paiement par carte bancaire et 1% et 30 centimes pour un virement. Une tarification revue à la baisse à la mi-août. Le service promet aucun frais caché et aucun abonnement, « vous ne payez que pour les paiements que vous recevez » souligne le site officiel.
À l'heure actuelle, WePay a réussi à lever 19,2 millions de dollars et dit avoir réalisé pour plusieurs centaines de millions de dollars de transactions. La start-up comptait 25 000 utilisateurs selon les derniers chiffres de février, comparé au 113 millions d'inscrits sur Paypal et ses 34 milliards de dollars traités au dernier trimestre. WePay indique que près de 1 000 applications ont été crées autour de son API.