Moins connue que Spotify, iZettle est l'autre « pépite » suédoise. Elle développe depuis cinq ans un petit lecteur de cartes bancaires à relier à son smartphone (en jack 3,5 mm ou en Bluetooth). Il permet aux marchands, ambulants ou saisonniers, d'accepter ce mode de paiement de façon simple. Concurrente de l'américain Square, la jeune pousse se développe à toute allure. Elle vient de lever 60 millions de dollars.
Deux fonds sont à la manœuvre : Intel Capital et Zouk Capital. Ils avaient déjà participé à une précédente opération, en mai 2014, d'un montant de 50 millions d'euros. iZettle compte aussi à son capital American Express et MasterCard. En tout, la start-up a déjà levé 160 millions d'euros - trois fois moins que Square.
Avec cet apport de cash, le suédois compte financer la croissance de ses activités et donner son envol à un nouveau produit : iZettle Advance. Il s'agit d'un service d'avance de trésorerie pour les petits marchands.
Combler l'absence des banques
« Après approbation du dossier, les fonds attribués seront déposés quelques jours plus tard sur les comptes des bénéficiaires, et les remboursements seront effectués automatiquement sur la base d'un pourcentage des transactions par cartes », explique la société. « Le montant des remboursements variera selon des transactions effectivement réalisées », poursuit-elle, espérant élargir l'adoption de son boîtier grâce à cela.Les fonds avancés feront l'objet de charges fixes, « sans pénalité si le remboursement intervient à une date ultérieure ». Pour iZettle, qui occupe environ 40 % du marché suédois des terminaux de paiement et qui est présent dans onze pays, l'objectif est de grappiller du terrain sur les acteurs traditionnels de la finance.
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