Souhaitant illustrer les capacités de sa suite Marketing Cloud, Adobe publie ses conclusions chiffrées du Cyber Monday : 3,07 milliards, c'est-à-dire 16% de plus que l'an passé. Ces analyses auraient aussi montré que 26% des transactions proviennent des terminaux mobiles. Les achats sous smartphones auraient ainsi généré à eux-seuls 799 millions de dollars.
« La journée de soldes la plus rentable de l'histoire des Etats-Unis » déclare TechCrunch. Pour Walmart, près de la moitié des ordres de commandes se sont réalisées depuis des smartphones durant les cinq jours qui séparent Thanksgiving du Cyber Monday, soit deux fois plus que l'an passé.
Selon l'expertise d'Adobe, ces commandes donnent une large avance à l'utilisation des terminaux mobiles iOS (575 millions) comparée à celle des Android (219 millions). Même si tous les commerçants en ligne n'ont pas voulu partager leurs données (Amazon en premier), Adobe a pu aboutir à ces résultats de par l'agrégat des données anonymes de 200 millions de visites, relevées sur 4500 sites. La compagnie a en outre mesuré 80% des transactions effectuées sur les 100 e-boutiques les plus importantes des Etats-Unis.
Le cyber-videur
L'afflux massif de consommateurs dispendieux a de quoi faire rêver les e-commerçants, mais parfois le rêve tourne vite au cauchemar quand les pages web ne tiennent plus. Le groupe Neiman Marcus (l'équivalent des Galeries Lafayette, grossi cent fois) a même dû faire preuve d'un peu d'inventivité en instaurant son propre « black Saturday » suite au crash du site officiel vendredi. D'autres, comme le distributeur Target auraient même eu à refuser l'accès de leur page pour réguler le flux des visites.Les dérèglements ont aussi affecté les sites de paiement en ligne : lundi matin, 20% des utilisateurs de Paypal n'ont pu conclure leurs cyber-emplettes. Le temps de chargement des pages du site s'approchait des 14 secondes, conduisant inévitablement une foule d'utilisateurs à abandonner leur transaction.
A lire également