Afin d'inverser cette tendance, elle annonce avoir mis en place un pacte destiné à recueillir les promesses de création d'emplois, de stages, de lieux de formation, de financement pour le démarrage d'activités, de formations universitaires en la matière. Les entreprises mais également les pouvoirs publics, les formateurs, les partenaires sociaux ainsi que la société civile sont conviés à y participer.
Nokia, Telefónica, SAP, Cisco, HP, Alcatel-Lucent, Randstad, ENI, Telenor Group et ARM participent déjà à l'initiative, précise Neelie Kroes, la vice-présidente de la Commission européenne. Elle ajoute attendre des engagements concrets de l'ensemble des acteurs du secteur et insiste sur le fait que « la Commission fera sa part du travail, mais elle ne peut tout assumer seule: les entreprises, les partenaires sociaux et les acteurs de la formation doivent être à nos côtés ».
L'Europe entend par exemple développer le mécanisme des chèques formation. Ces derniers permettent aux demandeurs d'emploi de pouvoir accéder à une formation professionnelle et un diplôme dans un secteur précis. La Commission précise qu'en Allemagne et en Espagne, cette méthode a permis de créer environ 15 000 emplois.