D'après le Los Angeles Times, les initiateurs du projet, Max Marty et Dario Mutabdzija, auraient déjà reçu l'accord de principe de près de 370 start-up, soit 1 200 entrepreneurs provenant en tout de 66 pays. Un quart provient des États-Unis, 10% d'Inde, 6% du Royaume-Uni et 2% de France, soit 8 projets. Parmi leurs motivations, « vivre et travailler dans un environnement pour start-up avec des espaces de travail pensés pour la technologie » arrive dans 55% des cas.
La deuxième motivation est la proximité avec les investisseurs de la Silicon Valley, dans 36% des cas. Vient ensuite la facilité à trouver des talents, qui motive 27% des aspirants. Enfin, un quart loue le côté « cool » et médiatique du projet, autant que ceux qui y voient un avantage réglementaire. Sur ce point, pour les start-up qui resteront plus de six mois, elles devront s'enregistrer auprès de l'État où Blueseed est déclaré : la société envisage les Bahamas ou les Îles Marshall... de quoi apprendre les rudiments de la défiscalisation.
Pour résider sur Blueseed, il en coûtera entre 900 et 2 300 euros de loyer par mois. Un prix que la jeune société met en balance avec le tarif moyen d'un studio à San Francisco, qu'elle évalue à 2 000 dollars. Un simple passeport sera nécessaire pour monter à bord, même si les résidents non américains devront passer par les États-Unis et obtenir un visa B1 (business) ou B2 (touriste), qui n'offrent pas le droit de travailler dans le pays, mais sont plus simples à obtenir qu'un visa de travail.