Le Canada lance son nouveau visa pour attirer les start-up

Thomas Pontiroli
Publié le 02 avril 2013 à 13h44
Afin d'attirer les start-up, et de capitaliser sur la difficulté pour recevoir un visa de travail aux États-Unis, le Canada lance un visa pour start-up. Parmi les conditions d'éligibilité: séduire les investisseurs.

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Le visa pour start-up est officiellement lancé au Canada. Annoncée en janvier, l'initiative vise à attirer des talents du monde entier dans le pays afin qu'ils nourrissent le vivier local de start-up et contribuent à son dynamisme. Le programme a commencé sa phase pilote le 1er avril avec une allocation annuelle de 2 750 visas. Un quota qui devrait être élargi l'an prochain.

Les heureux élus recevront un droit de résidence permanent au Canada ainsi qu'un accès aux partenaires du programme. Mais avant cela, ils devront tout d'abord garantir « un important engagement d'investissement de la part d'un fonds de capital-risque ou d'un Business Angel », explique le communiqué.

Pour cela, le ministère s'est entouré de l'Association canadienne du capital de risque et d'investissement (ACCR) ainsi que de la National Angel Capital Organization (NACO). Un entrepreneur candidat devra, pour être accepté, obtenir au moins 200 000 dollars d'investissement d'un des vingt capital-risqueurs retenus, dont le fabricant local BlackBerry, ou au moins 75 000 dollars d'un des trois réseaux de Business Angels.

Avec ce projet, « le Canada souhaite devenir une destination de choix pour les créateurs d'entreprise, ce qui contribuera à ce que le pays demeure concurrentiel au sein de l'économie mondiale », souligne le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney. Lequel ajoute que ce visa permettra, à terme, « de créer de nouveaux emplois et de stimuler la croissance économique ».

Des pays tels que le Royaume-Uni et le Chili offrent déjà des visas dédiés aux entrepreneurs, signale The Verge, bien que le programme canadien s'avère plus ambitieux.

Le pays compte d'ailleurs sur la difficulté pour obtenir un visa aux États-Unis afin d'attirer des jeunes pousses. Pour le symbole, le ministre Jason Kenney souhaite même se rendre dans la Silicon Valley, et y brandir le drapeau à la feuille d'érable.
Thomas Pontiroli
Par Thomas Pontiroli

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