Startup Assembly veut être la "fête de la musique" des start-up

Thomas Pontiroli
Publié le 09 juin 2014 à 13h08
Les start-up de France et de Navarre ouvriront leurs portes au public les 12, 13 et 14 juin dans le cadre de la Startup Assembly. L'objectif est d'attirer les jeunes dans des entreprises qui recrutent.

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C'est jeudi 12 juin, et pour trois jours, que se tiendra l'opération Startup Assembly, connue depuis quatre ans sous le nom des Journées du patrimoine des start-up. Ses organisateurs, Marc-Arthur Gauthey et le fondateur de Cookening, Cédric Giorgi, veulent faire de cet événement l'équivalent de la fête de la musique pour les entrepreneurs, avec l'objectif affiché de montrer au grand public le quotidien d'une entreprise innovante.

« Le vrai enjeu est de réussir à attirer les jeunes de 18 à 25 ans qui ne connaissent pas forcément cet écosystème alors que c'est là que ça recrute, mais aussi de faire venir des élus », explique Marc-Arthur Gauthey, entrepreneur lui-même. L'année dernière, les start-up ont attiré plus de 3 000 visiteurs et, à en juger par le nombre d'entreprises inscrites en 2014 (près de 600), l'organisateur pense doubler le nombre de visiteurs. Car cette année, l'événement bénéficie de l'aura de la fameuse French Tech de Fleur Pellerin.

La French Tech est, pour rappel, un label né de la volonté de l'ancienne ministre de l'Economie numérique. Il consiste à mobiliser les écosystèmes régionaux, les accompagner puis les promouvoir à l'international. Avec son action, Startup Assembly participe à réaliser le premier objectif. « Pas mal de start-up sont allées voir la French Tech, attirées par le label. On leur a répondu que s'ils voulaient montrer que leur écosystème bouge, il fallait participer à Startup Assembly. Le label a agi comme une petite carotte », dit Marc-Arthur Gauthey.

Toucher un plus large public

Il constate malgré tout que cet événement reste encore « trop écosystémique », c'est-à-dire qu'il peine à toucher le grand public. « Les médias généralistes ne s'y intéressent pas plus que cela et les élus n'en n'ont pas grand-chose à faire alors qu'il s'agit de projets innovants portés par des gens intelligents et passionnés et qu'en plus, c'est gratuit », martèle l'organisateur. Avant de tempérer : « Mais je ne suis pas déçu ! »

En attendant que Startup Assembly devienne donc une fête de la musique des entrepreneurs, l'événement permet aux porteurs de projet de gagner en visibilité, de recruter des collaborateurs et de participer à la construction de l'écosystème français, en provoquant des rencontres. Un autre aspect, que souligne Marc-Arthur Gauthey, concerne « la dynamique interne » car « quand 40 personnes débarquent dans les bureaux d'une start-up, c'est super gratifiant, cela motive car des gens s'intéressent à ce que l'on fait chaque jour ».

La prochaine date des start-up sera à New York les 26 et 27 juin. L'événement est différent et ne concerne cette fois qu'une sélection de « pépites françaises ». Baptisée French Touch, l'opération (chapeautée par des organisateurs différents mais toujours en lien avec la French Tech), a vocation à faire connaître ce qui se fait de mieux en France, rompre avec le « French bashing » et internationaliser l'écosystème français.

Thomas Pontiroli
Par Thomas Pontiroli

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