Pour autant, l'Institut Ponemon vient contrebalancer cette position plutôt favorable au développement et à la délocalisation de services couteux. Il estime qu'après avoir interrogé des responsables d'institutions financières américaines, beaucoup estiment que les opérations délocalisées souffrent « d'un écart important en matière de programmes de protection des données et de respect de la vie privée » par rapport à une opération réalisée sur le territoire.
Les risques comme la fraude, la malhonnêteté ou le report erroné des performances sont alors évoqués pour soutenir cette thèse. Des défauts connus qui peuvent néanmoins être relativisés par un voire plusieurs audit de la société. Des choix qui doivent être mis en balance comme le précise le quotidien économique.
Michael Barrett de l'université de Cambridge explique que « la délocalisation doit être un partenariat. Les deux, clients et vendeurs doivent comprendre dans quelle direction ils vont ». Presqu'une lapalissade en somme...